On distingue deux grandes familles de parquets : massifs et multicouches (ou contrecollés). De qualités variables, ces produits existent en une large gamme d’essences européennes ou exotiques, de formats et d’aspects. Des considérations techniques autant que budgétaires dictent le choix du revêtement et, donc, son type de pose.
Différents types d'appareillages pour parquet, plus ou moins complexes, peuvent être adoptés pour la pose clouée.
La pose « à coupe de pierre » et « à coupe perdue »
Pour le particulier, la technique la plus simple et économique est dite « à l'anglaise à coupe perdue ». Les lames sont de diverses longueurs et les joints répartis de façon aléatoire, ce qui permet de rentabiliser un maximum de chutes. Proche de la précédente, la pose « à coupe de pierre » se distingue par ses joints régulièrement alternés. De ce fait, elle est plus gourmande en parquet car on ne peut employer que des chutes de dimension précise.
La pose clouée
Le clouage sur lambourdes se conçoit surtout sur un sol de rez-de-chaussée, que l'on peut ou non isoler. Lorsqu'elles n'existent pas, il est possible de les rapporter en les scellant ou vissant sur la chape à espacements réguliers (40 à 50 cm). L'épaisseur totale du parquet (support inclus) doit être calculée de manière à arriver 5 à 6 mm sous le bas de porte : sinon, celle-ci doit être recoupée. Le parquet sur solives se pratique plutôt en étage.
Les étapes à suivre
La mise en œuvre débute le long d'un mur perpendiculaire à la principale source de lumière naturelle (les défauts éventuels se voient moins). Les lames du premier rang sont mises en place en orientant leur rainure vers le mur, donc languette vers soi. Elles s'assemblent serrées, en frappant au maillet sur un martyr, puis sont clouées dans la languette au niveau des points d'appui. Le clouage s'effectue de biais, en enfonçant légèrement les pointes au chasse-clou pour ne pas gêner l'emboîtement de la rangée suivante. On peut aussi clouer par le dessus mais les fixations restant visibles, c'est moins esthétique.
Dès que l'on aborde un motif impliquant des coupes d'angle qui se répètent à longueur de rangée, l'ouvrage se complique singulièrement. Outre l'outillage nécessaire (scie à onglets manuelle ou électrique), il faut un œil exercé et un savoir-faire de professionnel pour s'en sortir. Quant à reproduire des appareillages classiques en panneaux, mieux vaut confier le travail à des parqueteurs de métier : même pour de très bons bricoleurs férus de menuiserie, l'entreprise est osée...