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    Dans le cas de la récupération de l'eau, le pH peut être important selon l'utilisation qui est faite de cette dernière. Il est communément admis que le bétonbéton et les citernes en maçonneriemaçonnerie ont l'avantage de neutraliser l'acidité naturelle de l'eau de pluie.

    Quel est le pH d'une eau issue de la récupération ? Ici, goutte d'eau. © USDA NRCS Photo Gallery, CC0 
    Quel est le pH d'une eau issue de la récupération ? Ici, goutte d'eau. © USDA NRCS Photo Gallery, CC0 

    Dans le cas d'une cuve en PEHD, certains fabricants préconisent de disposer deux ou trois blocs calcairescalcaires (parpaingsparpaings) dans le fond de la cuve. « L'eau de pluie, ou eau météorique, avant qu'elle ne touche une surface quelconque, a un pH proche de 5, explique Michel Clément de l'École nationale de santé publique de RennesRennesMais elle présente très peu d'inertie face aux changements de pH et celui-ci varie donc très facilement ».

    L'idéal est d'enterrer la citerne dès la construction de la maison. © Réhau
    L'idéal est d'enterrer la citerne dès la construction de la maison. © Réhau

    Le pH et la qualité de l'eau

    Ainsi, après ruissellement sur une toituretoiture, l'eau de pluie remonterait à un pH de 6,2 (thèse doctorale de Valérie Colandini : Effets des structures réservoirs à revêtement poreux sur les eaux pluviales : qualité des eaux et devenir des métauxmétaux lourds). Willy Rohdmann, de Skywater, déconseille, pour sa part, de mettre des blocs calcaires dans ses cuves en polyéthylène. « Après ruissellement et filtrationfiltration, le pH remonte naturellement. Je trouve qu'ajouter des parpaings non seulement ne sert à rien, mais peut entraîner un développement plus facile des bactériesbactéries qui trouvent là un support. » Un avis partagé également par la société Réhau.