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Spa, sauna, hammam, douche hydrojet : il existe de nombreux appareils de balnéothérapie. Tour d'horizon dans ce dossier pour tout savoir de leurs bienfaits et mieux choisir votre balnéo à domicile.
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Spa, sauna, hammam, douche hydrojet : il existe de nombreux appareils de balnéothérapie. Tour d'horizon dans ce dossier pour tout savoir de leurs bienfaits et mieux choisir votre balnéo à domicile.
Intégrales (ou monoblocs), intégrables (à adapter ou sur mesure), les cabines de douche hydro séduisent par leurs nombreux atouts. Les plus élaborées constituent en elles-mêmes un véritable espace de remise en forme pouvant aller jusqu'au bain de vapeur. Elles proposent un programme complet de massages, du crâne aux voûtes plantaires, en position debout ou assise.
Les cabines intégrales sont prêtes à poser et à raccorder : étanches, elles peuvent s'installer partout où la place est disponible. Les intégrables correspondent au contraire à un emplacement précis, en angle ou encastré. Les éléments se choisissent en fonction des besoins, en adaptant les dimensions de la structure à l'espace réservé. Leur assemblage et l'étanchéité des jonctions (au mastic silicone) s'effectuent in situ.
La fonction hammam est intégrée en série ou optionnelle. Les premiers prix sont à hauteur de 300 €, le cœur de gamme entre 1.000 et 4.000 €. Mais cela peut grimper beaucoup plus haut, jusqu'à 17.000 ou 18.000 € pour le grand luxe !
Dans tous les cas, il convient de vérifier la conformité du matériel aux normes françaises et européennes (EN 60335-1 et 60335-2-105) régissant l'aspect mécanique, hydraulique, l'étanchéité et la sécurité. Quant à l'hygiène, il est bon qu'elle soit attestée par la certification ACS (Attestation de conformité sanitaire).
Les produits d'appel sont conçus sur le modèle de cabines intégrales classiques : receveur et parois de fond en acrylique (celles-ci parfois en panneaux de fibres hydrofuges), portes en verre organique ou sécurit. Le système hydromassant se compose d'une simple colonne avec douchette à main et 4 à 6 buses commandées par un mitigeur mécanique.
Moyennant 200 à 300 € de plus, vous bénéficiez en prime d'une pomme de tête et d'un siège, de tablettes de rangement, d'un caillebotis... pas systématiquement fournis ensemble.
Exemple des trois cabines multijets ci-dessus :
Ensuite, plus la production monte en gamme, mieux elle cible les endroits du corps à masser. La cabine, thermoformée ou non, se couvre d'un toit (ou dôme). L'acrylique se renforce de fibre de verre ou laisse la place au polyester haute densité. La pomme de tête devient zénithale et le mitigeur, électronique. Les accessoires s'ergonomisent, les buses ou douchettes latérales gagnent en technicité et s'incorporent aux parois. Elles tendent à se multiplier, tout comme les programmes de massage et les fonctionnalités. Aromathérapie, chromothérapie, éclairage d'ambiance encastré au plafond ou en haut des parois, radio FM... sont également de la partie, là encore fournis d'origine ou disponibles en option (question de prix).
Les cabines offrant la fonction hammam sont toujours coiffées d'un dôme. La vapeur, produite par un générateur, est diffusée par une petite buse située à 30 ou 40 cm du sol. Selon les modèles, le générateur est dissimulé dans un logement technique ou laissé apparent à l'intérieur de la cabine. La plage de températures est de 40/50 °C.
Globalement, les structures s'allègent et s'esthétisent. Le choix de matériaux comme le verre, l'aluminium, le bois ou le béton de synthèse y est pour beaucoup. De nouveaux coloris apparaissent, plus au goût des utilisateurs potentiels. Cette élégance profite aussi aux cabines intégrales dont les premières générations (thermoformées surtout) pêchaient par leur aspect massif, plus utilitaire que décoratif.
En ce qui concerne l'habitabilité, l'hydromassage demande au moins 90 x 90 cm de surface au sol pour bien en profiter. À fortiori le hammam, qui exige un tant soi peu d'aisance car on y passe plus de temps (gare à la désagréable sensation d'enfermement que peut provoquer une cabine trop étroite...).
La cabine multijet représente la formule idéale. Ses buses ou douchettes agissent ensemble, au même rythme. Bémol : avec un débit de fonctionnement de 30 à 50 l/min, la pression de service doit être au minimum de 3 bars pour garantir un hydromassage efficace. En dessous, il vaut mieux opter pour une cabine de type « séquentiel » fonctionnant à moindre pression : 2 ou 2,5 bars. Là, pas de massages simultanés mais des buses indépendantes et une programmation (généralement électronique) pour choisir telle ou telle fonction, contrôler sa vitesse et sa cadence. La commande se fait de l'intérieur de la cabine, à partir d'un clavier étanche alimenté en très basse tension.
Il existe bien des modèles à surpresseur incorporé permettant d'optimiser la pression. Ce matériel (niveau cœur de gamme) se justifie uniquement si vos arrivées d'eau assurent un débit suffisant. Sinon, c'est sans effet. Le diamètre minimal requis est de 14/16 mm. Dans certains cas, le niveau d'exigence peut imposer du 16/18 ou même du 20/22 mm.
Si certaines cabines intégrales se raccordent à une conduite d'évacuation de Ø 40 mm, la plupart des douches hydro exigent du 50 mm (bonde de 90 mm) pour éviter les risques de débordement du receveur.
L'hydromassage en cabine utilise à peu près deux fois plus d'eau qu'une baignoire lambda. Il faut compter environ 300 litres (contre à peine 150 litres) pour une séance d'une dizaine de minutes : soit une moyenne de 30 l/min sous une pression de 3 bars. Cette forte consommation nécessite une production d'ECS de bonne capacité (200 à 300 litres) et forcément à accumulation.
Pour limiter la dépense en eau, quelques fabricants proposent aux particuliers des cabines équipées d'un système de recyclage animé par une pompe à haute pression. Fonctionnant en circuit fermé, ces modèles assurent des massages d'une remarquable efficacité sous 2 bars seulement. Utilisées jusque-là dans les établissements professionnels, leur coût est assez élevé mais compensé à l'usage par les économies réalisées.