Une ombre au tableau idyllique des vacances d’été. Chaque année, malgré les recommandations, les noyades accidentelles d’enfants en piscine viennent alerter sur la nécessité de respecter la réglementation. Si la vigilance des parents est indispensable, les alarmes de piscines peuvent être une sécurité supplémentaire pour éviter ces drames.

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    En 2012, 11 cas de noyades accidentelles suivis de décès ont été recensés chez les enfants de moins de 6 ans, sur un parc d'environ 1,6 million de bassins privés. Depuis la loi de 2003 relative à la sécurité des piscines, qui impose la mise en place de barrières homologuées, de couvertures, d'abris ou d'alarmes, le nombre de morts accidentelles a été divisé par deux.

    Dans le même temps, l'équipement en bassins, lui, a doublé. Malgré tout, nombreux sont les propriétaires qui ne respectent pas cette réglementation, encourant alors une amende minimum de 45.000 euros.

    Alarme et vigilance humaine : le duo gagnant

    Les enfants entre 15 mois et 3 ans sont les plus touchés par le risque de noyade, et dans 85 % de ces accidentsaccidents, un adulte capable de porter secours était pourtant présent à moins de 50 m. Les enfants de moins de 5 ans se noient sans se débattre dans l'eau et n'attirent donc pas l'attention, voilà la raison d'un tel pourcentage. C'est pourquoi les alarmes de piscine peuvent être considérées comme un dispositif complémentaire de sécurité actif, afin de donner l'alerte en cas de chute accidentelle, donc en dehors des temps de baignade.

    Mais attention, il ne faudrait pas se reposer uniquement sur les alarmes pour garantir une meilleure sécurité. En effet, déjà en 2009 une enquête de l'Institut de veille sanitaireInstitut de veille sanitaire (InVS) remettait en cause l'efficacité de la loi sur la sécurité des piscines imposant l'installation de dispositifs de sécurité. Les résultats pointaient notamment du doigt la fiabilité douteuse des alarmes de piscines, et donc la nécessité d'évaluer la qualité de tous les matériels : pour plus d'informations à ce sujet, consulter les analyses et recommandations de l'UFC Que Choisir et de la Commission de sécurité des consommateurs