Après l'engouement de ces dernières années et malgré leurs avantages, les pompes à chaleur se vendent moins bien, à cause de leur prix d'achat. A partir de 2012, cependant, affirme une étude de Xerfi, ces installations deviendront plus intéressantes quand la nouvelle réglementation entrera en vigueur.

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    Une pompe à chaleur, ou PAC, fonctionne à la manière d'un réfrigérateur. Grâce à un fluide caloriporteur, qui, successivement, s'évapore et se condense, le milieu extérieur (à gauche) est refroidi, tandis que la chaleur récupérée est envoyée à l'intérieur (à droite). © Afpac

    Une pompe à chaleur, ou PAC, fonctionne à la manière d'un réfrigérateur. Grâce à un fluide caloriporteur, qui, successivement, s'évapore et se condense, le milieu extérieur (à gauche) est refroidi, tandis que la chaleur récupérée est envoyée à l'intérieur (à droite). © Afpac

    Les ventes de pompes à chaleur devraient redémarrer à l'horizon 2012, prévoit le cabinet Xerfi, dans une étude parue le 11 mai. L'analyste indique que d'ici cette échéance les ventes continueront de se replier, notamment en raison de l'investissement financier que représente une telle acquisition pour les ménages français et de la réduction des aides de l'Etat.

    « Le niveau élevé des prix de ces équipements incitera également les ménages à privilégier d'autres solutions de chauffage en période de pressionspressions sur le pouvoir d'achat », explique Xerfi. Il ajoute que « le soutien des pouvoirs publics va globalement se réduire, ce qui pèsera lourdement sur les ventes de fabricants ».

    De nouvelles obligations légales changeront bientôt la donne

    Toujours selon cette enquête, pour voir une reprise du marché, il faudra attendre 2012 et la mise en place de la Réglementation Thermique 2012Réglementation Thermique 2012, valable pour les permis de construire déposés à partir du premier janvier 2011 pour les bâtiments publics et tertiaires et à partir du premier janvier 2013 pour les bâtiments résidentiels.

    Cette nouvelle réglementation imposera notamment une consommation d'énergieénergie inférieure à 50 kWh/m²/an pour tous les logements neufs. Résultat, les pompes à chaleur pourraient en profiter mais seront « concurrencées à l'avenir par les autres équipements, en particulier les panneaux solaires (thermiques ou photovoltaïques) », prévient Xerfi.