Pour faire face à la montée des eaux, de nombreux projets de villes flottantes émergent des cabinets d’architectures comme des studios de design. Entre Ovni et pyramides, voici ce à quoi pourrait ressembler l’habitat du futur…


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    Fruit de l'imagination du studio de design Lazzarini, le concept d'habitat flottant peut prendre des formes pour le moins inattendues. Si ces projets futuristes sont des plus luxueux, et pourraient trouver leur place dans l'universunivers imaginé par Daniel Pecqueur et Nicolas Malfin dans Golden City (éd. Delcourt), ils n'en sont pas moins intéressants par leur architecture.

    Un Ovni comme maison

    Lancée en 2016 dans sa première version, cette habitation flottante baptisée U.F.O. 1.2 (Unidentified Floating Object) reprend le concept de la soucoupe volante. D'un diamètre de 12,5 m, cette maison se compose de deux zones. Au niveau de la mer, le dôme de la soucoupe intègre l'entrée, le salon et un espace cuisine. La surface du disque fait office de terrasse. Prévu par le cabinet de design, un espace potager. La zone immergée est ni plus ni moins qu'une suite parentale... Pour fonctionner, l'U.F.O 1.2 embarque dans l'épaisseur du disque les batteries alimentées par des panneaux solaires ainsi que les réservoirs d'eau. Afin d'être autonome, l'eau potable est issue d'un système de dessalement embarqué. À noter que cette petite maison pour deux personnes peut se déplacer à la vitessevitesse de 3,5 nœudsnœuds.

    Tout droit sorti d'un film de science fiction, U.F.O 1.2 est une petite habitation autonome en électricité et en eau qui peut abriter deux personnes. Un bel exercice de style qui pourrait voir le jour dans un avenir plus ou moins proche… © Lazzarini design
    Tout droit sorti d'un film de science fiction, U.F.O 1.2 est une petite habitation autonome en électricité et en eau qui peut abriter deux personnes. Un bel exercice de style qui pourrait voir le jour dans un avenir plus ou moins proche… © Lazzarini design

    Une mise à jour de l’U.F.O

    Non content d'avoir finalisé ce projet, le cabinet Lazzarini l'a mis à jour et l'a revisité pour donner naissance à l'U.F.O. 2.0. Cette soucoupe d'un diamètre de 20 m et d'une surface de totale de 314 m2 offre, d'après Pierpaolo Lazzarini, des possibilités d'utilisation infinie. Clinique flottante, hôtel, salle de sport... Toujours alimentée par des panneaux solaires, cette version U.F.O 2.0 intègre 2 moteurs de 80 ch pour déplacer cette soucoupe flottante à une vitesse d'environ 8 nœuds.

    Des immeubles flottants inspirés des temples mayas

    Quitte à imaginer des habitats futuristes, autant voir grand ! Le cabinet de design Lazzarini ne fait pas dans la demi-mesure avec le concept Wayaland. Décrite comme « une nouvelle expérience de vie offshoreoffshore », Wayaland se veut être une « communauté autonome, construite autour de l'humain sur l'eau ». Inspirés de l'architecture maya et japonaise, les modules (villa, hôtel, club, suites...) qui composent cette ville du futur sont conçus sur le même socle.

    Un sous-sol flottant, accueillant les installations, des espaces de stockage, les batteries et les réserves d'eau, sur lequel prennent place différents modules. Dans sa version la plus imposante, cet immeuble pyramidal peut accueillir dix étages pour une hauteur de 30 m depuis la ligne de flottaison...

    Cet immeuble de luxe flottant peut atteindre 10 étages pour 30 m de haut. L'ensemble repose sur une base qui intègre les installations techniques, des espaces de stockage, les batteries et les réserves d'eau douce. Cette version hôtelière se décline en différents bâtiments. De quoi créer la ville concept Wayaland. © Lazzarini design
    Cet immeuble de luxe flottant peut atteindre 10 étages pour 30 m de haut. L'ensemble repose sur une base qui intègre les installations techniques, des espaces de stockage, les batteries et les réserves d'eau douce. Cette version hôtelière se décline en différents bâtiments. De quoi créer la ville concept Wayaland. © Lazzarini design

    D'autres projets de ville flottante sont à l'étude. Conçu par l'architectearchitecte danois Bjarke Ingels, le projet « Océanix » doit à terme, accueillir les futurs réfugiés climatiques. Un projet retenu par l’ONU et qui devrait sortir de l'eau pour 2040.