La chute de l'URSS devient presque inéluctable au début des années 1990. L'URSS est un État fédéral qui regroupe, depuis 1922, une quinzaine de républiques socialistes soviétiques pour former le plus grand État du monde. Mais, depuis 1985, Mikhaïl Gorbatchev, le secrétaire général du comité central du Parti communiste de l'Union soviétique, mène une politique de réforme.


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    Chute de l'URSS : une dissolution devenue inexorable

    Mikhaïl Gorbatchev prône la liberté d'expression, mais aussi une ouverture économique et une restructuration de la société, avec la Perestroïka. Cette politique a pour effet de soulever les peuples des républiques soviétiques. Depuis 60 ans, les populations des nations formant l'URSS vivent la dictature imposée par le Parti communiste. En août 1991, les communistes orthodoxes tentent même de renverser Mikhaïl Gorbatchev, devenu président de l'URSS, avec le putsch de Moscou. C'est un échec. Boris Eltsine, le réformateur président de la Russie, est entré en scène.

    La chute de l'URSS en trois dates

    Le 8 décembre 1991, Boris Eltsine et les présidents de Biélorussie et d'Ukraine se réunissent à Minsk. À l'issue de leurs échanges, ils concluent la dissolution de l'URSS. Le 21 décembre 1991, ce sont 11 pays de l'Union soviétique qui décident de mettre un terme à l'État fédéral à Alma-Ata. Et le 26 décembre 1991, après la démission de Mikhaïl Gorbatchev, la chute de l'URSS devient effective. Les 15 États deviennent indépendants.

    À savoir

    En 1989, la chute du murmur de Berlin annonçait déjà la chute de l'URSS. Mikhaïl Gorbatchev fête le 7 octobre les 40 ans de la RDA, mais les manifestants le supplient de les aider. Un mois plus tard, le 9 novembre, le mur de Berlin est détruit.