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    Pour en savoir plus sur le mystère d'Ötzi mais aussi sur quatre autres énigmes historiques, découvrez le livre « La Science au secours de l'Histoire - 5 énigmes résolues », de Bicolas Koch, publié chez Pygmalion et préfacé par Franck Ferrand.

    Image du site Futura Sciences

    Ce livre aborde d'une manière simple un phénomène qui prend davantage d'ampleur à mesure que les technologies se développent : celui de l'interpénétration de deux domaines de la connaissance autrefois bien distincts : les sciences « dures » et l'Histoire.

    Ce lien est abordé précisément au travers de cinq énigmes historiques décortiquées, présentées au lecteur afin qu'il puisse bien comprendre le rôle de chacun et en quoi les techniques scientifiques (l'imagerie médicale, les méthodes de datation, les analyses de spectrométrie de masse et surtout le décryptage de l'ADNADN) ont permis de faire avancer l'Histoire.

    Les mystères de l'Histoire résolus grâce à la science

    L'interdisciplinaritéinterdisciplinarité est devenue ainsi une règle, et une nécessité. La science permet de faire progresser l'Histoire, mais en retour, elle pousse les scientifiques à développer davantage leurs techniques. C'est un bienfait réciproque.

    Or, parfois, ce lien entre ces deux domaines autrefois opposés, est loin d'être naturel ou évident. Dans certains cas, il semble que la science tende à prendre le pas sur les études historiques. Le cas de la « tête d'Henri IVHenri IV », soi-disant authentifiée par les travaux du professeur Philippe Charlier, apparaît comme le plus éclairant de cette tendance. Le risque de dérive est en effet latentlatent : il est tentant de clamer que « les analyses ADN ont parlé. Fin ». Pourtant, il faut bien distinguer les résultats d'une analyse scientifique, quels qu'ils soient, de l'interprétation qu'on peut en faire, et qui reste en partie du domaine de l'historienhistorien. Un exemple : les tests ADN pratiqués sur la momie de Toutânkhamon et sur celles de sa famille permettent au docteur Zahi Hawass d'affirmer que sa mère serait une sœur inconnue de son père Akhénaton (Aménophis IV) mais ces mêmes résultats poussent l'égyptologue Marc Gabolde vers une conclusion bien différente : la mère du roitelet mort à 19 ans serait effectivement Néfertiti, cousine germaine d'Akhénaton... Une analyse scientifique pour deux interprétations.

    Autre exemple, le cas de l'empoisonnement de Napoléon. Il est aujourd'hui assuré que de l'arsenic était effectivement présent dans ses cheveux. Mais ce fait implique-t-il qu'il soit nécessairement victime d'un empoisonnement volontaire, criminel ? La réponse est loin d'être évidente...

    Aussi, les cinq énigmes développées dans le livre vous permettront de balayer la manière dont historiens et scientifiques collaborent, parfois en toute transparencetransparence, mais parfois, comme nous l'avons vu, avec plus de difficultés, entraînant des polémiques sans doute stériles et inutiles, et qui ne servent pas, au final, la cause historique.