Peur du vide et vertige sont différents. Voici quelques pistes pour réduire l'acrophobie.


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    La peur du vide est une vraie phobie, à la différence du vertige qui est un phénomène physiologique. Elle peut se déclencher à la simple pensée de se retrouver en hauteur. Elle peut venir d'un traumatisme ancien (risque de chute dans le vide durant l'enfance) ou bien être liée à ce déséquilibre entre les sensations provenant de la vue et de l'oreille interne. En effet, si vous avez expérimenté plusieurs fois cette désagréable impression de vertige sur un escabeau, vous finirez par avoir peur de toutes les situations où vous vous trouverez en hauteur.

    Les conséquences de la peur du vide

    Comme toutes les phobies, la peur du vide entraîne des comportements d'évitement, qui peuvent sérieusement compliquer la vie : pas de visite de monuments en hauteur, pas de randonnée en sommets, pas de sports d'altitude (ski, deltaplanedeltaplane, parachuteparachute), pas de discussion avec les amis sur la terrasseterrasse au sixième étage, difficultés pour changer une ampoule (car il faut monter sur un tabouret)...

    Vaincre l'acrophobie

    Les psychothérapies, et surtout les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), permettent d'obtenir de bons résultats sur les phobies en général et l'acrophobie en particulier. Le principe est de faire face à sa peur du vide, de s'y confronter de façon graduelle : d'abord en pensant au vide, puis en se rapprochant progressivement d'une fenêtrefenêtre, le tout accompagné d'un thérapeute. Hors de question de faire du saut à l'élastique si vous êtes phobique en espérant guérir tout d'un coup !