au sommaire


    À défaut de choisir ses rêves, peut-être peut-on au moins tenter d'éviter les cauchemars ?

    Qu'est-ce qu'un cauchemar ? © Yongyuth Limpasute, Shutterstock 
    Qu'est-ce qu'un cauchemar ? © Yongyuth Limpasute, Shutterstock 

    À vrai dire, le cauchemar n'est rien d'autre qu'un rêve particulièrement désagréable, qui a parfois la faculté de nous réveiller en sursaut. Il se déroule lui aussi pendant la phase de sommeil paradoxal. Les signes cliniques varient un peu par rapport à ceux du rêve « calme » : on se réveille souvent en sueur, avec des palpitations.

    Peut-on éviter les cauchemars ? © Stefan, Flickr, CC by-sa 2.0
    Peut-on éviter les cauchemars ? © Stefan, Flickr, CC by-sa 2.0

    Les causes des cauchemars

    Il semble que le cauchemar se manifeste plus souvent lorsque l'on souffre de problèmes de digestiondigestion ou d'une fièvrefièvre élevée. Aucune preuve scientifique formelle n'a pu établir le lien de cause à effet mais l'on suppose que :

    • le malaise physique fait écho à un malaise psychologique qui va ainsi trouver la place pour s'exprimer plus facilement ;
    • la fièvre joue un rôle inhibiteur, les peurs et les angoisses vont donc pouvoir s'exprimer plus librement ;
    • certains médicaments semblent renforcer le risque de faire des cauchemars : bêtabloquantsbêtabloquants, médicaments contre la maladie de Parkinsonmaladie de Parkinson... En revanche, ces cauchemars peuvent aussi apparaître à la suite de l'arrêt d'un traitement, cela vaut notamment pour certaines classes d'antidépresseursantidépresseurs (ISRSISRS, tricyclines). L'influence de ces médicaments sur le contenu de nos nuits semble logique : ils agissent sur les neurotransmetteursneurotransmetteurs échangés dans notre organisme. Il n'est donc pas surprenant qu'ils aient la faculté de perturber la circulation des informations dans notre cerveaucerveau, y compris la nuit ;
    • le sevrage alcooliquesevrage alcoolique peut aussi augmenter la fréquence des cauchemars mais c'est heureusement transitoire et tout rentre dans l'ordre après quelque temps. Sans qu'on en ait la preuve formelle, on imagine que les neuronesneurones, libérés des toxinestoxines qui perturbaient leur fonctionnement, reprennent peu à peu un fonctionnement traditionnel mais que cette remise en route connaît quelques couacs.

    Le seul moyen de se débarrasser de ce désagréable phénomène, c'est d'en traiter la cause. Évidemment, la tâche est plus ou moins facile...