Un biologiste et un anthropologiste de l'University of Southern California ont annoncé l'identification de huit gènes qui pourraient avoir joué un rôle clé dans l'incorporation de la viande au régime alimentaire humain.

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    Parmi les grands singes, seul le chimpanzéchimpanzé consomme de la viande, et encore, en petites quantités. Celui-ci est par ailleurs très sensible aux nourritures grasses et ses artères supportent mal ce type d'alimentation.

    Ainsi, contrairement à l'idée généralement répandue, il semblerait que l'homme soit plutôt mieux protégé des effets du cholestérol et des graisses que ses cousins.

    En comparant les bases de donnéesbases de données génétiques des chimpanzés et des humains, les chercheurs ont mis en évidence huit gènes qui auraient participé à cette évolution et permis à l'homme de vivre plus longtemps (près de 30 ans de plus que les grands singes), sans succomber à toutes sortes de maladies chroniques d'origine alimentaire.

    Tous ces gènes auraient joué un rôle protecteur contre les agents infectieux véhiculés par la viande ou contre des taux élevés de ferfer et autres métauxmétaux, souvent présents en plus grande quantité dans la chair animale que dans les végétaux.