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    Le dernier numéro du New England Journal of Medicine publie les résultats de deux études menées par les Centers for Disease ControlCenters for Disease Control and Prevention (CDC) et l'Université de Leicester en Angleterre, et qui visent à déterminer les risques d'anomalies chez des enfants conçus par fécondation in vitro. Les résultats obtenus par les chercheurs du CDC démontrent que parmi tous les enfants conçus par fécondation in vitro, ceux qui naissent seuls présentent très souvent un déficit important en terme de poids et, par conséquent, sont plus vulnérables. Basée sur l'analyse des archives australiennes concernant la naissance et le développement des bébés éprouvetteéprouvette, l'étude menée par l'équipe de l'Université de Leicester indique pour sa part que 9% des enfants conçus par fécondation in vitro développent des anomalies (troubles cardiaques, trisomietrisomie, palais fendu, réduction des membres), contre 4,2% chez les enfants conçus naturellement. L'éditorial qui présente les deux études souligne néanmoins la réussite réelle des techniques de fécondation assistée qui doivent cependant être réservées à des couples ayant de véritables problèmes.