Aux États-Unis, une étude menée sur une vaste cohorte féminine montre qu'une alimentation sucrée augmenterait le risque de survenue d'une dépression.

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    Manger trop de gâteaux augmente le risque de développer une dépression, d'après une étude menée sur des femmes de plus de 50 ans. © Phovoir

    Manger trop de gâteaux augmente le risque de développer une dépression, d'après une étude menée sur des femmes de plus de 50 ans. © Phovoir

    Des scientifiques de l'université de ColumbiaColumbia, à New York ont suivi 70.000 femmes. Âgées de 54 à 79 ans, elles font partie de la Women’s Health Initiative, la plus large cohorte mondiale consacrée aux effets de la ménopause sur la santé des femmes (qualité de vie, incidences de pathologies). En l'occurrence, les auteurs se sont intéressés ici aux interactions entre la nourriture et la santé mentale des femmes. En 2013, un lien positif avait été noté, en Finlande, entre régime alimentaire et dépression.

    Les résultats de l'étude vient d'être publiés dans la revue The American Journal of Nutrition. Conclusion : plus elles avaient consommé de produits sucrés, plus elles présentaient un risque élevé de dépression. Les auteurs précisent qu'il s'agit d'aliments à index glycémiqueindex glycémique élevé ou composés de sucressucres raffinés : pâtisserie, pain blanc, sodas ou plats préparés.

    Cette association n'a en revanche pas été observée parmi les femmes consommant fréquemment des aliments riches en fibres, comme les céréalescéréales complètes et les légumes. Ce dernier constat intéresse tout particulièrement les scientifiques. Il serait selon eux pertinent d'étudier de manière plus précise les effets de tel ou tel aliment, pour prévenir voire traiter les symptômessymptômes dépressifs.