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    Les éléphants de mer sont les plus grands phoques qui existent, pouvant peser plusieurs tonnes. Malgré ce gabarit impressionnant, ils se révèlent être de très bons plongeurs.

    Eléphant de mer. © John Krzesinski, Flickr, CC by-nc 2.0

    Eléphant de mer. © John Krzesinski, Flickr, CC by-nc 2.0
    Les éléphants de mer passent la plupart de leur temps dans l'eau. © Mike Baird, Flickr CC 3.0 unported

    Les éléphants de mer passent la plupart de leur temps dans l'eau. © Mike Baird, Flickr CC 3.0 unported

    Des plongées en profondeur

    Les éléphants de mer peuvent peser de plusieurs centaines de kilogrammes jusqu'à plusieurs tonnes. Ils reviennent régulièrement à terre pour se reproduire et renouveler leur pelage. C'est à ce moment là que les scientifiques de terrain les équipent de leur balise. En mer, leurs plongées sont profondes et ininterrompues tout au long de leur trajet.

    Ils passent prés de 90 % de leur temps sous l'eau, plongeant en moyenne entre 400 et 800 mètres de profondeur. Mais la plupart des individus peuvent descendre bien plus profondément, le record étant détenu par un mâle de Kerguelen à 1.850 mètres. Dans le monde animal, seuls les cachalotscachalots semblent pouvoir concurrencer ces phoques. La durée moyenne des plongées est de 20-30 minutes, et la fréquence est de 60 à 80 plongées par jour.

    Lors de leurs trajets, les éléphants de mer traversent la plupart des structures frontales et des zones de convergenceszones de convergences périantarctiques. Nos éléphants échantillonneurs collectent ainsi des données à fine échelle, permettant, par exemple la description de tourbillonstourbillons et de la structure des courants dans les principales zones frontales du courant circum-polaire, ainsi que dans la zone de la banquisebanquise antarctiqueantarctique.

    La répartition des éléphants de mer

    Le suivi des balises ArgosArgos a déjà montré que la distribution des éléphants de mer variait en fonction des différentes classes d'âge et de sexe de la population. Les femelles adultes exploitent les zones adjacentes au continent antarctique, et celles associées à la divergence antarctique. Les mâles concentrent leur activité de recherche alimentaire principalement sur les plateaux périantarctique et péri-insulaire. Ainsi en travaillant sur des mâles et des femelles, il est possible d'obtenir des données océanographiques concernant des régions différentes.