La date de mise en service du LHC vient officiellement d’être repoussée, il faudra attendre le printemps 2008 d’après le porte-parole du laboratoire de physique des particules le plus célèbre du monde, le CERN.

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    Une partie du détecteur ATLAS au CERN (Crédit : Claudia Marcelloni CERN).

    Une partie du détecteur ATLAS au CERN (Crédit : Claudia Marcelloni CERN).

    James Gillies l'avait déjà laissé entendre, et on pouvait le deviner suite à la défaillance d'une partie des quadripôles fournis par le FERMILAB, la communauté des physiciensphysiciens devra ronger son frein un peu plus longtemps avant d'espérer observer le Higgs, des particules supersymétriques et, avec beaucoup de chance, des gravitons massifs chargés ou des boules de cordes chaudes.

    Les premiers faisceaux de protons ne circuleront pas dans le LHC à la fin de l'année comme initialement prévu.

    En fait, ces faisceaux n'auraient circulé que temporairement, et sans accélération, pour tester ce collisionneur de 27 km de circonférence et situé à 100 mètres sous la frontière franco-suisse. Le véritable départ de la machine pour faire de la physique était bien prévu lui pour 2008, après la fermeture hivernale habituelle.

    Les causes du retard sont en réalité multiples. Un tel projet, dans lequel plus de 10 000 physiciens et de nombreux organismes de recherches ou d'entreprises répartis sur toute la planète travaillent ensemble depuis plus de 15 ans, n'est pas facile à faire aboutir. Cela comporte de multiples éléments et technologies à mettre au point, comme le refroidissement presque au zéro absoluzéro absolu de plusieurs km de la machine, l'interconnexion d'ordinateursordinateurs pour collecter et traiter les énormes quantités de données fournies par des détecteurs comme ATLAS et ALICE etc...

    Les chercheurs du FERMILAB disposeront donc d'un peu plus de temps pour faire quelques découvertes avec le tévatron, avant que le LHC ne nous ouvre peut-être de nouvelles perspectives extraordinaires sur le fonctionnement du cosmoscosmos.