Quelques semaines après l'entrée en vigueur de la loi qui prévoit l'obligation pour les annonces immobilières de préciser la performance énergétique d'un logement, les dispositions sont difficilement appliquées, dans les agences comme sur Internet.

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    La loi obligeant les agences immobilières à présenter une étiquette énergétique sur leurs annonces a bien du mal à être mise en place. © blog-habitat-durable.com

    La loi obligeant les agences immobilières à présenter une étiquette énergétique sur leurs annonces a bien du mal à être mise en place. © blog-habitat-durable.com

    Selon la CLCV (Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie), l'affichage de l'étiquette énergieénergie dans les annonces immobilières a du mal à être mis en place, malgré la loi l'obligeant depuis quelques semaines déjà.

    C'est au détour d'une enquête menée par la CLCV auprès de 524 agences immobilières et 1.621 annonces immobilières sur InternetInternet que l'on apprend que la plupart des annonces ne sont pas en règle, selon le décret paru le 30 décembre 2010.

    Les annonces immobilières, en agence comme sur Internet, doivent désormais présenter, de façon lisible, l'étiquette énergétique du logement proposé. © infodiagnostiqueur.com

    Les annonces immobilières, en agence comme sur Internet, doivent désormais présenter, de façon lisible, l'étiquette énergétique du logement proposé. © infodiagnostiqueur.com

    Les agences immobilières à l'amende

    En effet, sur les 14.729 annonces immobilières mises en vitrine dans les agences sondées par la CLCV, seules 43,34 % d'entre elles affichent effectivement l'étiquette énergie en couleurcouleur et dans une taille suffisamment lisible. Parmi les annonces non-conformes, près de la totalité (94,73 %) ne présentait tout simplement pas ce fameux schéma symbolisé par une succession de barres en couleur.

    Et sur Internet, la loi est encore moins souvent appliquée. Sur les 329 annonces consultées, seules 20,30 % étaient en conformité. Quelques semaines avant l'entrée en vigueur de ce texte, la Fédération nationale de l'immobilier avait prévenu que tous les professionnels ne seraient pas en règle d'ici le 1er janvier 2011. Au vu des résultats de cette enquête, la CLCV demande, entre autres, que soient sanctionnés les annonces non-conformes par une amende de première classe, soit 38 euros.