La société japonaise Tmsuk, constructeur de robots depuis le début des années 1990, entend démontrer que des technologies robotiques peuvent s'avérer utiles dans de nombreux domaines.

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    Un robot sauveteur et un "lèche-vitrine robotisé", robot déambulant dans les galeries commerciales pour informer le client.

    Un robot sauveteur et un "lèche-vitrine robotisé", robot déambulant dans les galeries commerciales pour informer le client.

    La semaine dernière, elle présentait une démonstration de son robot géant, Enryu, dégageant une voiturevoiture et ses occupants (factices), emprisonnés par une avalancheavalanche de neige. Le robot, un monstre de cinq tonnes, se caractérise par ses deux longs bras articulés et préhenseurs, dont chacun peut porter 500 kgkg de charge. Conçu pour assister les équipes humaines au cours d'opérations de sauvetage (après une catastrophe naturellecatastrophe naturelle, notamment un tremblement de terretremblement de terre), il est équipé de sept caméras et peut être télécommandé à distance.

    Tmsuk a participé par ailleurs à un test grandeur nature, mené par l'opérateur NTTNTT dans un centre commercial de Fukuoka au Japon. Le test a pour but de démontrer que des robots mobilesmobiles peuvent évoluer dans la galerie marchande en se repérant grâce aux tags RFID placés en de multiples endroits. Il implique les prototypes de robots T12 (lien en japonais), hauts de 73 cm, pesant 130 kg, équipés d'un grand écran tactile et se déplaçant sur roues, à la vitessevitesse de la marche humaine (6 km/h).

    Plus de 5 000 puces sans fil ont été installées sur le sol et sur certains articles vendus par les commerçants participant au test. Elles permettent aux robots de guider les visiteurs et de leur fournir des informations pratiques sur demande, formulée auprès du robot. En outre, les marchands peuvent entrer en communication avec les consommateurs, à distance, via les robots, qui servent alors de terminaux mobiles de visioconférence.

    Comme le souligne le blog "RFID in Japan", le dispositif mis en place pour ce test suppose que les visiteurs s'enregistrent au préalable, pour obtenir en retour un badge, lui-même équipé d'une puce RFIDpuce RFID. Ce badge identifie chaque personne et lui sert également de clé pour ouvrir un coffre, à l'intérieur du robot qui l'accompagne, dans lequel il peut placer ses objets de valeur. Selon l'Atelier, qui note que le test met en oeuvre le protocole IPv6IPv6, un tel dispositif pourrait être commercialisé dès 2007.