Ne pouvant plus se différencier de ses concurrents par sa "box" multiservices ou son modèle de forfait, Free continue néanmoins d'innover et a annoncé la semaine dernière que son laboratoire de recherche était parvenu à atteindre un débit de 174 Mb/s, en couplant plusieurs lignes DSL…


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    Tandis que de nouveaux concurrents comme CitéFibre débutent le déploiement de réseaux en fibre optique, Free reste un grand défenseur des technologies DSL. Mais au lieu de s'engager dans le VDSL, une technologie qui "perturberait" son réseau, Free préfère capitaliser sur sa propre infrastructure ADSL2+ et sur ses DSLAM en exploitant une nouvelle piste : l'ADSL bonding ou "DSL associé" pour reprendre la terminologie de l'UITUIT, l'union internationale des télécommunication.

    Standardisée en décembre 2004, l'ADSL bonding consiste à associer plusieurs lignes téléphoniques DSL traditionnelles à fils de cuivrecuivre pour acheminer les données demandées par l'abonné. Pour atteindre 174 Mb/s, il faut ainsi associer 6 lignes ADSL 2+ADSL 2+, avec un débitdébit unitaire théorique de 29 Mb/s...

    Fonctionnelle dans un laboratoire de recherche, la solution bute toutefois sur une réalité simple : le coût de location d'une ligne DSL. Propriété de France Telecom, le fil de cuivre est en effet loué environ 9.5 euros par mois aux opérateurs alternatifs et dans les conditions commerciales actuelles, louer 6 lignes aurait donc un coût minimal de 57 euros, un coût qui pourrait toutefois diminuer si l'ARCEPARCEP fixe de nouvelles conditions tarifaires pour le dégroupage totaldégroupage total.

    En attendant de trouver un terrain d'entente avec France Telecom, Free semble en tout cas avoir débuté la mise à jour de ses DSLAM à la norme G.Bond norme ITU G.998 et recherche activement les composants pour équiper ses futures Freebox. Habitués au très haut débit, les Freenautes pourraient découvrir les joies des excès de vitessevitesse.

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