Microsoft a suivi les exigences de l'Union européenne et propose désormais Windows 7 dans une version qui, à l'installation, donne le choix du navigateur par défaut. La mesure concerne, pour commencer, la Belgique, la France et le Royaume-Uni et sera ensuite étendue à toute l'UE.

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    Chrome, Firefox, Safari, Internet Explorer et Opera : le choix du navigateur à l'installation, exigé par l'Union européenne, devient une réalité. © DR

    Chrome, Firefox, Safari, Internet Explorer et Opera : le choix du navigateur à l'installation, exigé par l'Union européenne, devient une réalité. © DR

    Petite révolution dans l'universunivers Windows. Le géant de l'informatique MicrosoftMicrosoft a annoncé qu'il allait donner d'ici quelques semaines le choix du navigateur Web aux utilisateurs de son système d'exploitation, se conformant ainsi aux exigences de la Commission européenne. Le système Windows 7, livré jusque-là avec Internet Explorer, proposera via un écran de sélection le choix de plusieurs navigateurs concurrents.

    Dès cette semaine, Microsoft proposera en test un écran multi-choix (ou ballot screen) qui permettra de sélectionner parmi son navigateur : Internet Explorer ou un navigateur concurrent. Ce test apparaîtra sur les versions de Windows vendues en Belgique, en France et au Royaume-Uni.

    Cet outil sera étendu officiellement à l'ensemble de l'Union européenne à compter du 1er mars prochain. L'écran multi-choix se lancera automatiquement au démarrage via le service de mise à jour et affichera une liste des cinq navigateurs les plus courants (Internet Explorer, Firefox, GoogleGoogle Chrome, Opera, Safari) et de sept autres programmes secondaires (AOL, Maxthon, etc.). L'utilisateur pourra ainsi choisir le navigateur qu'il souhaite installer et utiliser.

    Les concurrents invités

    Les utilisateurs qui préfèreront continuer à naviguer sur le Web avec Internet Explorer seront invités à passer à la dernière version du navigateur maison (IE 8).

    Cette proposition avait été validée en décembre dernier par la Commission européenne après un bras de ferfer de plus de deux ans. En acceptant cette concession, Microsoft échappe ainsi à une lourde sanction de la part de Bruxelles qui enquêtait, suite à une plainte déposée en 2007 par Opera, sur un possible abus de position dominante de Microsoft pour imposer son navigateur Internet Explorer sur les systèmes Windows, qui équipent plus de 90% des ordinateurs dans le monde.