au sommaire


    Le progrès de l'humanité s'est appuyé jadis sur plusieurs ruptures technologiques. Ne citons à titre d'exemple que le passage de l'âge de la pierre à l'âge du métal, ou celui, plus récent, de la force musculaire à la force motrice. Sans omettre, bien sûr, l'invention de l'imprimerie qui, supplantant la plume d'oieoie, a permis de répandre efficacement et à moindre coût les connaissances à l'ensemble des habitants de la planète.

    Mais à quoi pourra ressembler un engin permettant de quitter notre Terre pour l'espace, de façon simple et économique et sans utiliser de moteurs à réaction chimiques ou même nucléaires ? Cette perspective nous égare, tant elle nous paraît lointaine. Et pourtant... pourtant, dans la plus grande discrétion comme beaucoup de découvertes révolutionnaires, cette rupture technologique vient peut-être de se produire.

    L'affaire démarre officiellement le 6 novembre 2001 lorsque la Nasa communique au public un stupéfiant communiqué TOPS (Technology OpportunityOpportunity Sheets), proposant à tout industriel intéressé l'exploitation d'un nouveau système de propulsion révolutionnaire découvert, est-il mentionné, par des techniciens "maison". Voici un extrait de ce texte :

      Objectif : Les chercheurs de la NASA ont découvert une méthode pour produire une poussée à l'aide d'un système de condensateur bi-dimensionnel asymétriqueasymétrique. Les résultats obtenus ont prouvé qu'il était possible d'obtenir un meilleur rendement et une plus grande fiabilité avec ce dispositif qu'avec des propulseurspropulseurs électriques.

      Description : Dans le passé, la technologie à induction a été utilisée pour produire une poussée, une rotation ou déplacer un mécanisme en utilisant de l'électricité. Cette nouvelle technologie effectue cette tâche et bien plus, grâce à l'utilisation de haute tensionhaute tension et d'un faible courant dans des systèmes de condensateurs asymétriques. Le matériaumatériau diélectriquediélectrique du condensateur soumis à une haute tension produit une force. En utilisant la géométrie du condensateur, les propriétés du matériau diélectrique utilisé et l'environnement, la force produite peut être calculée et modélisée de manière à déplacer l'ensemble du condensateur dans une direction préférentielle. Il a été démontré que la production d'une poussée à partir de ce principe était concevable, mais aucun prototype fonctionnel n'a été développé jusqu'à aujourd'hui.


    En fait de découverte "maison", celle-ci avait été déjà démontrée par un jeune chercheur américain, Townsend Brown qui, au début des années 30, avait constaté qu'un condensateur, en se chargeant, avait tendance à se déplacer vers son pôle positif... En 1952, il démontre que deux condensateurs de forme lenticulaire, disposés aux extrémités d'un bras rotatif, se mettaient à tourner très rapidement lorsqu'une tension importante leur était appliquée. La propulsion électrocinétique était née.

    Plus personne ne parle ensuite de ces expériences. Pourtant, l'on sait aujourd'hui que les militaires s'en sont montrés très intéressés, et ce, des deux côtés de l'Atlantique et notamment en France en 1956 à l'instigation de la SNCASO (Société Nationale de ConstructionsConstructions Aéronautiques du Sud Ouest), devenue Sud Aviation le 1er mars 1957. Plus aucun rapport officiel ne transparaît, ni aucune allusion à ce qu'il est maintenant convenu d'appeler l'"effet Brown", jusqu'à ce 6 novembre 2001 et ce fameux communiqué TOPS.

    C'est alors que Jean-Louis Naudin, un expérimentateur français, entre en scène. Intrigué par ce rapport, il reproduit l'expérience. Puis la perfectionne. L'appareil qu'il construit ne se contente plus de tourner sur un axe : il vole ! Aussitôt, un site web est créé qui diffuse l'information dans tous ses détails. L'engouement est immédiat, et à ce jour, plus de 130 personnes dans le monde, de tous âges, de toutes professions et de toutes provenances, ont reproduit l'expérience avec succès... dont l'auteur de ces lignes (la 101ème...).