La sonde européenne Mars Express a entamé une nouvelle série de huit survols de Phobos, qui doit s'achever le 16 janvier. Le survol réalisé le 9 janvier a été le plus rapproché des huit. La sonde est passée à quelque 110 kilomètres de Phobos à près de trois kilomètres par seconde.


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    Lors du survol du 9 janvier, tous les instruments de la sonde ont fonctionné à l'exception de MaRS, qui utilise le système de communication de Mars Express. En raison de la conception de la sonde, il n'est pas possible de pointer en même temps les instruments de télédétection vers la cible et l'antenne à gain élevé vers la Terre. © Esa / DLR / FU Berlin (G. Neukum)

    Lors du survol du 9 janvier, tous les instruments de la sonde ont fonctionné à l'exception de MaRS, qui utilise le système de communication de Mars Express. En raison de la conception de la sonde, il n'est pas possible de pointer en même temps les instruments de télédétection vers la cible et l'antenne à gain élevé vers la Terre. © Esa / DLR / FU Berlin (G. Neukum)

    Depuis le 20 décembre, la sonde Mars ExpressMars Express effectue des survolssurvols de Phobos, l'un des satellites de Mars. La sonde a entamé une nouvelle série de huit survols, dont celui du 9 janvier dont le principal objectif était d'obtenir des données significatives de l'hémisphère sudhémisphère sud de cette lune, une région très peu survolée jusqu'à présent. Des images d'une résolutionrésolution de quelques mètres par pixelpixel sont attendues. Les données acquises lors de ce survol seront reçues sur Terre le 18 janvier et des images, dont certaines en 3D, seront rendues publiques le 21.

    Le sous-sol de Phobos, cet inconnu...

    Comme à chaque survol de Phobos, les attentes des scientifiques sont fortes. Des avancées sont espérées dans les modèles d'élévation, les cartes des températures et une meilleure connaissance de la composition de PhobosPhobos qui reste méconnue. Son sous-sol a également été sondé par le radar Marsis et l'instrument Aspera a été utilisé pour enregistrer les interactions entre le vent solaire et Phobos par la détection des particules du vent solaire rebondissant sur la surface du satellite de Mars.

    Ces nouvelles données ne vont pas seulement apporter un nouvel éclairage sur l'origine des lunes de Mars. Elles vont également être utilisées pour préparer la mission russe de retour d’échantillons Phobos-Grunt. Seule déception, le site d'atterrissage de la sonde russe, mal éclairé lors du passage de Mars Express, n'a pas pu être observé dans des conditions optimales. Les images risquent d'être difficilement exploitables.