Le cerveau des oiseaux apparaît plus proche de celui des mammifères qu'on ne le croyait.

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    Crédit :  Mike Danzenbaker

    Crédit : Mike Danzenbaker

    Les nouvelles recherches entraînent une révision du travail comparatif mené au 19ème siècle par le neurobiologiste Ludwig Edinger, qui le premier a nommé les structures du cerveaucerveau aviaire sur la base d'une conception classique de l'évolution et des idées de DarwinDarwin. Edinger pensait que l'évolution était progressive et linéaire, que le cerveau des mammifères était une forme plus évoluée par rapport aux structures rudimentaires du cerveau reptilien et aviaire. Des découvertes au fil des ans ont montré que les oiseaux possédaient des capacités neurales au-delà de celles de certaines petites espèces de mammifères.

    L'ancienne terminologie caractérisant les zones du cerveau des oiseaux les assimilait au ganglionganglion basalbasal humain, structure présumée impliquée uniquement dans le comportement le plus instinctif ; le comportement malléable des mammifères provenait du néocortexnéocortex, dont ceux-ci étaient dotés. Or des indications génétiquesgénétiques , comportementales et moléculaires montrent que bien que les structures sont organisées de manière différente, les zones du cerveau aviaire accomplissent des fonctions similaires à celles du néocortex des mammifères, responsable du traitement de l'information sensorielle.

    "Cette nouvelle approche de l'anatomieanatomie du cerveau aviaire permettra aux scientifiques de travailler sur les oiseaux et les mammifères afin de comparer leurs découvertes de manière plus pertinente," indique Thomas R. Insel, directeur du National Institute of Mental Health, principal institut de recherche sur ce projet.