Pratique médicale développée durant les années 1960, la RCP, c'est-à-dire la réanimation cardio-pulmonaire au moyen d'une oxygénation par bouche à bouche, accompagnée d'une compression au niveau de la poitrine, éventuellement associée à l'hôpital d'intubation, d'intraveineuse et de défibrillation, permet de sauver des victimes d'un arrêt cardiaque soudain.

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    Néanmoins, hormis une contre-indication écrite, beaucoup d'équipes hospitalières appliquent également cette technique à des patients âgés et épuisés par une longue maladie. Véritable traitement de choc, son taux de réussite est alors beaucoup plus limité que le public n'a tendance à le croire, y compris chez des personnes en bonne santé.

    Publiée dans le New England Journal of Medicine, une étude analysant l'image de la RCPRCP véhiculée par des feuilletons télévisés, indiquait que 65% des personnes ayant bénéficié de ce traitement étaient des enfants ou des jeunes, et que 75% d'entre eux survivaient. En fait, la réalité est bien différente selon les résultats de plusieurs études qui viennent d'être publiés par le Journal of Critical Care et les Archives of Internal Medicine. Le pourcentage des personnes survivant à une intervention de ce type à l'hôpital se situerait en effet entre 13% et 30%, selon les causes à l'origine de l'arrêt cardiaque.