Le compteur communicant Linky d’Enedis (anciennement ERDF) fait son entrée dans les foyers depuis décembre 2015. Alors que certains craignent une augmentation du niveau d'ondes électromagnétiques, l'Agence nationale des fréquences (ANFR) affirme que le taux d’exposition est très faible.


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    Le nouveau compteur Linky, qui est voué à remplacer les anciens compteurs EDF, envoie des informations et en reçoit sans l'intervention d'un technicien : il effectue les relevés électriques à distance et permet un suivi de la consommation en temps réel.

    Pour les habitations qui produisent de l'électricité, Linky sera le compteur unique mesurant la consommation et la production. Linky échange des informations avec un concentrateur qui se trouve dans un transformateur de quartier, en utilisant les courants porteurs en ligne (CPL). Les informations transitent donc par des câbles électriques, mais Linky crée tout de même un champ électromagnétique comme tout appareil électrique.

    Compteur Linky et ondes électromagnétiques

    L'arrivée de ce compteur communicant inquiète une frange de la population, en raison de l'émissionémission d'ondes électromagnétiques s'ajoutant encore aux ondes existantes dans les habitations. Pour répondre à ces inquiétudes, l'ANFR a mené des études, dont les résultats ont été révélés en mai puis en septembre 2016.

    En mai 2016, l'ANFR affirme dans son rapport que l'exposition est faible. Au laboratoire, sans CPL, le champ électriquechamp électrique était de l'ordre de 1 V/m à 20 cm du compteur Linky, ce qui est comparable à un compteur classique. Lorsque le CPL fonctionne, l'exposition augmente de 0,1 V/m, ce qui reste très inférieur à la réglementation en vigueur (87 V/m). L'exposition diminue quand on s'éloigne du compteur.

    Les résultats diffusés en septembre 2016 montrent que, in situ chez des particuliers, le champ électrique varie entre 0,25 et 0,8 V/m à 20 cm du compteur en émission CPL, soit 100 fois moins que la valeur réglementaire.