En associant deux produits anti-tumoraux déjà connus, une équipe espagnole est parvenue à des résultats encourageants pour le traitement du cancer du sein avancé.

au sommaire


    Le combat contre le cancer devient plus difficile quand la maladie a atteint un stade avancé. © Artur Gabrysia/Fotolia

    Le combat contre le cancer devient plus difficile quand la maladie a atteint un stade avancé. © Artur Gabrysia/Fotolia

    Chaque année en France, 11.000 femmes meurent encore d'un cancer du sein et 50.000 nouveaux cas sont déclarés. Malgré des résultats spectaculaires au niveau thérapeutique depuis les années 1990 cette maladie reste la principale cause de mortalité par cancer chez la femme.

    Des avancées thérapeutiques significatives continuent pourtant de se faire jour. C'est ce que montrent par exemple, les résultats d'une étude de phase II conduite à Barcelone en Espagne, et basée sur l'association de deux anticancéreuxanticancéreux par voie orale. Chez 229 patientes atteintes d'un cancer du sein localement avancé ou métastatiquemétastatique, l'équipe du Pr Jose Baselga à l'Institut du cancer de Vall d'Hebron, a évalué le sorafénib (Nexavar de son nom commercial) - déjà reconnu dans le traitement des cancers du rein et du foie - en association avec la capécitabine (Xeloda).

    Réalisé en double aveugle et contre placeboplacebo, ce travail montre que cette association pourrait constituer une option thérapeutique de choix. « Nos résultats (en termes d'amélioration de la survie) sont un signal positif quant au potentiel de cette association, explique le Pr Baselga. La tolérance a été conforme aux attentes, et aucune toxicité nouvelle ou inattendue n'est apparue. » Encore un peu de patience toutefois, ce duo doit désormais être évalué sur de plus larges cohortescohortes avant d'envisager un recours à grande échelle.