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Cellule neuronale sur un processeur vue au microscope électronique
Grâce à des millions de nanorobots, de la taille d'un globuleglobule sanguin, qui s'affaireront jour et nuit auprès de nos organes pour les protéger et les réparer ; à un codage génétiquegénétique entièrement logiciel, que nous pourrons mettre à jour via l'internet ; à des médicaments qui agissent au niveau de la cellule ou qui recréent des tissus à partir de l'information fournie par nos cellules saines. En attendant de remplacer entièrement la circulation sanguine par un système plus efficace...
Tout cela pourrait paraître fantaisiste, mais Kurzweil, ancien étudiant du MIT, est l'un des inventeurs-informaticiens les plus primés des Etats-Unis, un homme que plusieurs experts tiennent pour un génie. En 1974, il inventait un appareil capable de lire à voix haute n'importe quel texte imprimé, avant de créer des synthétiseurs musicaux pour l'un de ses clients, Stevie Wonder. Depuis, il a fait accomplir à l'intelligence artificielle des progrès décisifs, notamment dans la reconnaissance des formes.
Ce dernier opus de Ray Kurzweil se situe en fait dans la suite de ses précédents ouvrages, dans lesquels il prédit que le progrès des technologies informatiques fera perdre à l'homme le monopole de l'intelligence comme de la conscience. Et lorsque les machines deviendront intelligentes, elles le seront rapidement beaucoup plus que nous. L'avenir de l'humanité se situerait alors dans une forme de symbiose avec la machine. Comme le montre AutomatesAutomates Intelligents, la thèse est forte et étayée, mais elle suscite également (voire heureusement) des oppositions et des interrogations.