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Le but de cette expérience consistait également à effectuer des mesures sur le canal optique de communication entre le satellite et la station mobilemobile ainsi que d'évaluer l'influence de l'atmosphèreatmosphère sur la transmission des données. Au cours des prochains essais, les chercheurs espèrent atteindre un taux de données transmises de l'ordre du Gigabit.
Ce projet est issu d'une coopération avec l'agence spatiale nippone, la JAXA. Les partenaires japonais ont mis à disposition leur satellite OICETS (Optical Inter-Orbit Communications Engineering Test Satellite) et le DLR la station mobile qui a déjà servi à des expériences dans le cadre du projet européen Capanina (réceptionréception de données au sol via un signal laser provenant d'un ballon placé dans la stratosphèrestratosphère). Le satellite japonais a une altitude d'environ 600 km. La communication entre celui-ci et la station au sol a pu être établie jusqu'à une distance atteignant 2000 km.
A l'avenir, les chercheurs du DLR prévoient de renouveler le même genre d'expériences à partir cette fois du satellite allemand TerraSAR-X lorsque celui-ci sera en orbite. Ils estiment en effet que le transfert de données par laser depuis l'espace sera une étape incontournable en complément aux communications radio actuelles 100 fois moins puissantes. Cependant, l'utilisation du laser dépend fortement des conditions climatiques.
Par Nicolas Cluzel