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Les adjuvants composés de sels d’aluminium sont les adjuvants vaccinaux les plus utilisés depuis leur mise au point par Alexander Thomas Glenny, en 1926.
Les sels d’aluminium reconnus pour leur efficacité
Au regard des dizaines de milliards de doses de vaccins injectées depuis plus de 80 ans dans le monde, les sels d'aluminiumaluminium bénéficient d'une reconnaissance considérable en termes d'efficacité et de tolérance.
Les sels d’aluminium dans la plupart des vaccins
Utilisés tout d'abord pour les anatoxines tétaniques et diphtériques, les adjuvants ont ensuite été introduits dans la plupart des autres vaccins : coqueluche, poliomyélite inactivé, hépatites A et B, Haemophilus influenzae, méningocoqueméningocoque, papillomavirus, etc.
Un adjuvant qui favorise la réponse immunitaire
Leur mécanisme d'action repose sur le fait qu'ils permettent un relargagerelargage progressif de l'antigèneantigène vaccinal (ce que les spécialistes appellent l'effet dépôt). Par ailleurs, les sels d'aluminium induisent la différenciation des macrophagesmacrophages en cellules dendritiques, et favorisent la réponse immunitaireréponse immunitaire et la production d'anticorpsanticorps. Une dernière précision : le site d'injection doit être de préférence intramusculaire, car la réponse immunitaire et la tolérance locale sont meilleures que par la voie sous-cutanée.
Source : Académie nationale de médecine, consultée le 22 novembre 2012