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On s'intéresse de plus en plus à l'utilisation de composés naturels dans la protection de la peau. Si des applications locales d'antioxydantsantioxydants (vitamine Cvitamine C et E, acide rétinoïque, coenzymecoenzyme Q10) réduisent les lésions photo induites et l'inflammationinflammation associée, le rôle des facteurs alimentaires a été encore peu étudié.
C'est ce que viennent de faire des équipes australienne, indonésienne et suédoise qui se sont penchées sur l'influence de l'alimentation sur le vieillissement cutanécutané.
Exemple de poisson gras riche en omega3, le maquereau scomber scombrus © Petar Milošević - CC BY-SA 4.0
A partir d'une vaste étude menée chez 2000 sujets de plus de 70 ans (Foods habits in later life study), les auteurs ont analysé l'état de la peau et les habitudes alimentaires de plus de 450 personnes âgées. Population concernée : des Grecs, émigrés en Australie, ou vivant à la campagne en Grèce, des Australiens pure souche de Melbourne et des Suédois habitant Göteborg.
Leurs habitudes alimentaires ont été passées au peigne fin, à l'aide de questionnaires de fréquence de consommation alimentaire, adaptés aux habitudes socio culturelles. Les aliments ont été regroupés en 10 catégories (laitages, viande, poissonpoisson, légumineuseslégumineuses, céréalescéréales, légumes, fruits, corps gras, sucressucres et alcool).
Le degré de vieillissement de leur peau a été mesuré par une test de microtopographie cutanée permettant de classer les outrages du temps en 6 stades, en fonction de l'importance des rides et des lésions actiniques.