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    Sur ce schéma de virus de la grippe, la neuraminidase, protéine de surface, est représentée en vert, aux côtés de l'hémagglutinine (en bleu). © Anna Tanczos, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0

    Sur ce schéma de virus de la grippe, la neuraminidase, protéine de surface, est représentée en vert, aux côtés de l'hémagglutinine (en bleu). © Anna Tanczos, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0

    La neuraminidase est une enzymeenzyme retrouvée à la surface des virus de la grippe, et est souvent signifiée par la lettre N suivie d'un chiffre, pour indiquer le sous-type parmi les neuf connus. Globalement, les sous-types N1 et N2 sont pathogènes pour l'Homme, bien qu'il y ait quelques exceptions, comme la grippe H7N9.

    Fonction de la neuraminidase

    La neuraminidase permet de libérer le virion grippal. Après réplication de son génome, le virus de la grippe s'assemble et va se lier à des fragments d'acideacide sialique présents sur la membrane de cellules fortement glycosylées. L'enzyme va alors scinder cette liaison et permettre au virion d'infecter une autre cellule.

    Tamiflu et Relenza, des inhibiteurs de la neuraminidase

    Alors qu'il est toujours difficile de lutter contre des maladies virales, il existe principalement deux traitements utilisés contre la grippegrippe : le Tamiflu (principe actifprincipe actif : oséltamivir) et le Relenza (principe actif : zanamivirzanamivir). Tous deux sont des inhibiteurs de la neuraminidase, et empêchent donc le virion grippal de quitter sa cellule-hôte, ce qui l'expose au système immunitaire qui peut s'en débarrasser. Mais leur efficacité n'est que partielle.