au sommaire
Dans le monde, plus de 130.000 personnes sont désormais contaminées par le nouveau coronaviruscoronavirus. Pourtant, d'après une étude pré-publiée dans medRxiv, la propagation exponentielle du virusvirus ne serait pas due à une longue duréedurée de survie hors du corps humain. Cette étude, qui n'a pas encore été peer-reviewed -- c'est-à-dire lue et approuvée par un ensemble de scientifiques pour pointer les faiblesses de l'étude et attester (ou non) de sa fiabilité -- s'est penchée sur la stabilité du SARS-Cov-2SARS-Cov-2 par rapport au SARS-CoV-1, à l'origine de l'épidémieépidémie de SRASSRAS en 2003.
Les chercheurs en ont conclu que le coronavirus peut survivre jusqu'à trois heures dans l'airair, 4 heures sur une surface cuivrée, 24 heures sur du carton, et jusqu'à trois jours sur du plastiqueplastique ou de l'acier inoxydableacier inoxydable. Évidemment, cela favoriserait la transmission entre individus. Une quinte de toux et le pathogènepathogène se propagerait pendant plusieurs heures. Néanmoins, « nous ne disons en aucun cas qu'il y a une transmission du virus par l'air » a souligné Neeltje van Doremalen, auteur principal de l'étude.
Par ailleurs, si ce mode de transmission était avéré, cela ne serait tout de même pas à l'origine de l'ampleur de la pandémie. En effet, le SARS-CoV-1 survivait à peu près aussi longtemps et aux mêmes endroits que le SARS-CoV-2. « Nos résultats indiquent qu'il est peu probable que la plus grande transmissibilité observée pour le SARS-CoV-2 soit due à une plus grande viabilité environnementale de ce virus par rapport au SARS-CoV-1 » détaillent les chercheurs.
