La communauté médicale américaine procède actuellement à une réévaluation globale de la valeur à long terme de la thérapie hormonale administrée aux femmes ayant atteint l'âge de la ménopause.

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    Crédits : Maladie d'alzheimer. Coupe de cerveau humain, atrophie corticale et dilatation ventriculaire.

    Crédits : Maladie d'alzheimer. Coupe de cerveau humain, atrophie corticale et dilatation ventriculaire.

    Une étude fédérale de grande envergure vient de confirmer que l'utilisation continuelle de la thérapie hormonale comporte un léger risque d'accroissement du nombre d'attaques cardiaques et cérébrales, de caillots sanguins et du cancer du sein, comparé aux bienfaits peu significatifs ayant trait à la réduction de l'ostéoporose et du cancer du colon.

    Cependant, des études concernant chaque domaine affecté par la prise thérapeutique d'hormones reste un objet d'étude important.
    Une enquête d'une duréedurée de trois ans menée sur 1 357 hommes et 1 889 femmes âgés dans l'Etat de l'Utah laisse apparaître un lien entre la prise régulière d'oestrogènesoestrogènes à des fins thérapeutiques et une baisse du risque de développer la maladie d'Alzheimermaladie d'Alzheimer.

    Sur l'ensemble du groupe, seules 88 femmes ont présenté des symptômessymptômes de cette maladie, un nombre trop peu important cependant pour que l'étude soit statistiquement significative selon ses auteurs du Veterans Affairs Puget Sound Health System qui ont publié les résultats dans le Journal of the American Medical Association.

    En outre, ces chercheurs soulignent que les femmes qui optent pour la thérapie hormonale sont mieux formées et plus aisées que la moyenne de la population, un facteur contribuant à une incidenceincidence réduite de la maladie d'Alzheimer.