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Lancement et mise à poste de MSG-2
Les activités de campagne de tir MSG-2 ont été interrompues fin juillet, pour reprendre en novembre. Quelles étaient les précautions à prendre (en terme de variation de température, de dépôt de particules et de poussières, de luminositéluminosité...) ?
N'ayant pas été impliqué dans cette phase, je ne saurai pas vous répondre de manière précise, mais d'une manière générale il convient de respecter des taux d'humidité, des fourchettes de températures ...
Quelles sont les principales étapes de mise à poste d'un satellite géostationnaire comme MSG-2 ?
La première étape est assurée par le lanceur qui place le satellite sur une orbite de transfert, le but étant d'atteindre l'orbite géostationnaire. Le lanceur ne fait qu'une petite partie du travail ; l'orbite de transfert, fortement elliptique, a un apogée de 36 000 km mais un périgéepérigée de l'ordre de 600 km.
Le satellite va ensuite effectuer l'étape dite de mise à poste (circularisation de l'orbite en plusieurs étapes grâce à un incrémentincrément de vitessevitesse de l'ordre de 1500 m /s), qui commence dès la séparationséparation du lanceur et dure de l'ordre de 8 jours. Les manœuvres de circularisation sont assurées par le carburant stocké (il représente environ la moitié de la massemasse du satellite au lancement soit environ 1 tonne d'ergolsergols).
Contrairement à la première génération dont le moteur à poudremoteur à poudre ne pouvait fonctionner qu'une fois, elles se déroulent en 3 ou 4 étapes, afin d'obtenir une meilleure précision et d'optimiser globalement la consommation de carburant.
A chaque étape on évalue précisément l'orbite de départ. Une fois le satellite séparé du lanceur, on attend au moins 2 orbites afin de réaliser une trajectographie précise et connaître le deltadelta v à appliquer pour effectuer la partie visée de la circularisation ; on attend ensuite de nouveaux 2 orbites ... tout ceci jusqu'à atteindre l'orbite géostationnaire à 10° de latitudelatitude pour MSG-2.
Vue d'artiste : mise en orbite de MSG
(Crédits : ESA)
La dernière étape (de l'ordre de quelques jours) consiste à positionner précisément le satellite au-dessus de la zone d'observation souhaitée.