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Les différents flux qui entrent en compte dans l'étude du bilan radiatif de la Terre. Le rayonnement solaire (incoming solar radiation) est représenté en jaune, tandis que le rayonnement thermique dans l'infrarouge moyen émis par la Terre (surface radiation) est stylisé en rouge. © Robert Simon, Wikimedia Commons, DP
Le bilan radiatif de la Terre quantifie l'énergieénergie reçue et perdue par le système climatique terrestre, donc au niveau de l'atmosphère, du sol et des océans. Lorsque le bilan est nul, la température moyenne de notre planète reste stable.
Les bilans ondes courtes et ondes longues
La principale source d'énergie n'est autre que le rayonnement électromagnétique solaire (99,7 %, le reste étant produit à l'intérieur de la Terre), qui va de l'ultravioletultraviolet à l'infrarougeinfrarouge en passant par le visible. Cependant, environ 30 % de celui-ci est réfléchi par notre planète, avant même de pouvoir être absorbé dans l'atmosphère, les sols ou les océans. Le reste du rayonnement solaire est donc converti en chaleurchaleur à la surface de la planète et dans l'atmosphère. Les spécialistes parlent du bilan global du rayonnement « ondes courtes », car les longueurs d'ondelongueurs d'onde considérées sont comprises entre 0,4 et 0,9 µm.
Sans autre perte, notre planète ne cesserait de se réchauffer. Ainsi, pour maintenir un équilibre approximatif, la Terre doit évacuer l'équivalent de l'énergie d'origine solaire qu'elle a absorbée. Elle le fait en émettant vers l'espace un rayonnement thermique dans l'infrarouge moyen, dont les longues d'onde sont comprises entre 3 et 60 µm. Il définit le bilan global « ondes longues », qui est le pendant du bilan global du rayonnement « ondes courtes » avec une valeur opposée, dans le cas où le bilan radiatif est nul.
Ainsi, le bilan radiatif de notre planète est égal au rayonnement solaire absorbé ajouté à la production interne de chaleur, moins le rayonnement infrarouge thermique émis vers l'espace.