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    « Nous avons une liste d'animaux à sacrifier en premier », avoue au journal Die Welt Verena Kaspari, la directrice du zoo de Neumünster, au nord de Hambourg, en Allemagne. Déserté par les visiteurs et confronté à un manque de nourriture, le parc zoologique admet qu'il va peut-être devoir tuer certains animaux pour servir de repas à d'autres pensionnaires. Un choix de dernier ressort, mais qui résoudrait provisoirement les problèmes financiers. « Les pingouins et les phoques dévorent notamment d'énormes quantités de poissonpoisson frais chaque jour », explique la directrice. D'autres animaux pourraient être euthanasiés pour ne pas les laisser mourir de faim.

    D'autres bêtes, habituées à la présence des visiteurs, seraient en pleine déprime. « Les singes, notamment, apprécient beaucoup l'interaction sociale », rapporte Philine Hachmeister, le porteporte-parole du zoo de Berlin. Comme tous les parcs animaliers en Europe dans le monde, les zoos allemands se trouvent dans une impasse financière, coincés entre l'absence des recettes des visiteurs et les coûts fixes élevés pour l'entretien et la nourriture des animaux. L'association allemande des zoos estime ainsi qu'un zoo perd en moyenne 500.000 euros par semaine. Le zoo de Neumünster a lancé un appel aux dons.

     

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