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Chez les versions suédoises d'Arabidopsis, le changement d'une seule paire de nucléotidesnucléotides dans le gènegène COR28 chamboulerait l'horloge circadienne. Cette horloge biologiquehorloge biologique induit des variations dans le cycle de vie des organismes, calquées sur un rythme jour/nuit. Chez l'humain, cela prend par exemple la forme d'une évolution de la température corporelletempérature corporelle. Chez les plantes, l'horloge circadienne régule notamment la floraison. En l'occurrence, le gène COR28 est connu pour son rôle dans la floraison, la tolérance au gelgel, et la fameuse horloge. « Il est étonnant qu'un seul changement de paires de bases dans la séquence d'un seul gène puisse influencer la vitessevitesse à laquelle l'horloge tourne », reconnaît Hannah Rees, coautrice de l'étude parue dans Plant, Cell & Environnement.
Cette adaptation génétiquegénétique aiderait les plantes à mieux s'accommoder des conditions locales : géographie, latitudelatitude, climatclimat, et saisonssaisons. Des conditions aux oscillations extrêmes dans un pays comme la Suède, où les chercheurs ont analysé les gènes de 191 variétés d'Arabidopsis grâce à une méthode innovante. C'est-à-dire de l'imagerie par fluorescence retardée. Résultat, plus de 10 heures séparent les plantes fleurissant en premier et les dernières à pointer leur fleur ! Pour Hannah Rees, les fruits de leurs travaux « pourraient présenter des cibles pour les sélectionneurs [de variétés végétales, ndlr] et fournir une plateforme pour de futures recherches ». D'autant que leur méthode d'imagerie est utilisable « sur n'importe quel matériaumatériau photosynthétique vert ».
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