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Vous connaissez l'Amazonie, le « poumonpoumon vert » de notre Planète. Mais avez-vous déjà entendu parler de son « système circulatoire » ? Il s'agit du vaste réseau sous-terrain de filaments mycéliens qui parcourent le sol, l'enrichissent en matièrematière organique, y piègent le carbonecarbone et apportent des nutriments aux plantes. On estime par exemple que certains champignons fournissent jusqu'à 80 % des besoins en phosphorephosphore des plantes, et que les sols équipés d'un bon réseau fongique stockent huit fois plus de carbone que les autres. Ces vastes réseaux de mycorhizes parcourent parfois des milliers de kilomètres, mais sont encore peu connus. Pourtant, certains d'entre eux pourraient déjà être menacés du fait de l'expansion de l'agricultureagriculture intensive, de l'urbanisation, la pollution ou les sécheresses. C'est donc pour mieux les connaître et les préserver que la Society for the Protection of Underground Networks (Spun), qui regroupe des scientifiques du monde entier, vient de lancer un nouveau projet visant à les recenser et les cartographier.
Plus de 10.000 échantillons vont ainsi être collectés dans des « points chaudspoints chauds » identifiés par intelligence artificielleintelligence artificielle, en commençant par la Patagonie au début de l'année prochaine. La collecte se poursuivra ensuite pendant 18 mois pour aboutir à une carte mondiale des systèmes mycorhiziens. Parmi les points chauds déjà identifiés figurent la toundratoundra canadienne, le plateau mexicain, les hautes altitudes en Amérique du Sud, le Maroc, le Sahara occidental, le désertdésert du Néguev d'Israël, les steppessteppes du Kazakhstan, les prairies et les hautes plaines du Tibet ou encore la taïgataïga russe, énumère The Guardian. C'est la première tentative de ce type, alors que la plupart des recherches sur la biodiversitébiodiversité se concentrent sur les écosystèmesécosystèmes aériens.
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