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Michel Ktitareff

Michel Ktitareff

Journaliste scientifique

Silicon valley

Networking

Innovation

Révolution Clean Tech

Le site de Futura-Sciences est à la fois le site le plus complet et le mieux vulgarisé que je connaisse, parmi tous les sites francophones que je fréquente assidûment. Mieux encore, je n’ai pas encore trouvé un autre site, en langue Anglaise cette fois, qui soit aussi réussi pour satisfaire la curiosité du plus grand nombre vis-à-vis des sujets scientifiques ou techniques. Et pourtant, depuis la Silicon Valley où j’habite depuis pas mal d’années maintenant, ce n’est pas cela qui manque !

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Biographie

Après des études économiques et de lettres modernes à Paris-Sorbonne, je me suis lancé dans le journalisme, ma vocation de toujours. Je me suis rapidement spécialisé dans l'innovation en général et l'informatique en particulier. A la fin des années 80, j'étais rédacteur en chef d'Informatique Magazine, un mensuel qui a disparu depuis longtemps.

A cette époque, il était déjà clair que presque tout ce qui se décidait d'important dans l'informatique venait des Etats-Unis, et beaucoup de la Silicon ValleySilicon Valley. Même si l'information ne parvenait pas aussi bien qu'aujourd'hui : le navigateurnavigateur InternetInternet n'existait pas, encore moins les sites d'informations en ligne.

J'ai donc décidé de prendre l'avion vers San Francisco (avec ma femme) et nous sommes arrivés un beau jour de juillet 1992, lestés de deux simples sac de voyage. D'un petit motel de Palo Alto, le cœur de la Silicon Valley, j'ai lancé les newletters auquelles je réfléchissais depuis plus d'un an. Une période excitante mais un peu difficile (je reprenais l'avion tous les mois vers la France pour tenter de les vendre moi-même aux patrons informatiques de grandes entreprises). Mais finalement ces lettres ont connu un certain succès et la principale a même été diffusée par les Echos pendant plusieurs années. Au total, High Tech News a été diffusé pendant 14 ans. 

Depuis 1993, je suis aussi le correspondant technologique du journal Les Echos. Reportages, enquêtes, interviews, je suis de près les acteurs de l'innovation américaine, dans la Silicon Valley et au-delà. J'en ai tiré, à ce jour, environ 2 000 articles publiés par le journal.

En parallèle, j'ai lancé plusieurs entreprises journalistiques, dont un magazine en couleurcouleur pour la comunauté francophone de Californie, ou encore un site d'informations technologiques en ligne en plusieurs langues, rédigés par une équipe de correspondants technologiques internationaux basés dans la Silicon Valley.

A partir de 2005, j'ai commencé à m'intéresser de plus près aux technologies liées au développement durabledéveloppement durable et en particulier à la Révolution Clean Tech qui se matématé rialise dans la Silicon Valley depuis 2007 sous la forme d'un cycle d'innovations particulièrement vaste et puissant.

Récemment, il en a tiré un livre : « La Révolution du Développement Durable dans la Silicon Valley », qui sera publié début Octobre 2009 par DUNOD.

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Fréquemment invité en France comme conférencier pour s'exprimer sur le thème de l'essor des Clean Tech aux Etats-Unis, il interviendra, au moment de la sortie de son livre, lors d'une conférence au Sénat sur ce thème, devant une centaine de responsables de l'innovation dans les grandes entreprises françaises.

Michel Ktitareff organise des Voyages d'Etudes "Green" dans la Silicon Valley.

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métier

Pour moi, il ne fait aucun doute que vivre à Palo Alto, au cœur de la Silicon Valley est une chance. La preuve, je suis tout à fait certain qu’après 17 années de présence – auxquelles il faudrait, pour être juste, retrancher environ 150 voyages vers la France effectués depuis 1992 – je n’y m’y suis pas ennuyé une seule seconde. Aujourd’hui, plus que jamais, la région continue de vivre au rythme effrené de l’innovation technologique – en ce moment, ce sont les technologies liées au développement durable qui ont la cote – dans un mouvement qui semble perpétuel. Même les périodes plus troublées : crises économiques, changement de cycle d’innovation, etc… ont leur charme. Surtout lorsqu’il s’agit d’observer ce qui s’y passe, d’essayer de comprendre, voire de tente de prédire ce qui va se passer. Comme j’ai choisi de ne pas seulement exercer le métier de journaliste – c’est en dire essentiellement observer, interroger, analyser et rendre compte – mais d’être, à mon niveau, aussi un acteur de cet écosystème, la monotonie ne me menace guère. Typiquement, je commence ma journée professionnelle assez tôt – vers 6h30 – servi par le fait d’avoir mon bureau principal tout près de ma chambre à coucher, au premier étage de ma maison californienne. Je commence le plus souvent par des échanges, téléphonique ou par email, avec la France, profitant des dernières heures où l’on peut travailler en commun avec l’Hexagone (les maudites 9 heures de décalage horaire). Soit il s’agit de préparer les prochains articles avec la rédaction du journal, soit je dois travailler avec des start-up françaises qui préparent leur entrée sur le marché américain, à moins que je ne doive préparer mes rendez-vous pour le prochain voyage en France. C’est souvent une combinaison de tout cela, en fait. Lorsque survient le milieu de la matinée, je commence alors des interviews, au téléphone, par email ou en personne, pour les articles en cours. Enquêtes, analyses ou brûlant sujet d’actualité pour parution le lendemain. La fin de la matinée est consacrée au seul vrai break de la journée : je profite du soleil californien pour aller courir, presque tous les jours, le plus près possible d’une heure. Cela permet de penser calmement à plein de choses, importantes ou pas. Et de se maintenir en forme, évidemment. L’heure du déjeuner se réduit soit à 15 minutes sur un coin de table, soit à un vrai déjeuner professionnel : à condition de ne pas dépasser 60-70 minutes beaucoup de mes interlocuteurs habituels dans les milieux scientifiques ou d’affaires apprécient de répondre à des questions ou échanger des idées au-dessus d’une assiette. Contrairement aux idées reçues. Naturellement, Californie oblige, on ne fume pas et on ne boit pas. Même en terrasse. Je consacre souvent mes après-midi à mon activité de conseil auprès des start-up technologiques françaises ou de grands groupes Français. Dans le premier cas, il me s’agir de réunions avec mes partenaires américains et le patron d’une de ces start-up qui ambitionne de devenir le futur Google. Dans le second, cela peut consister à préparer le voyage sur place de dirigeants qui viennent découvrir l’innovation encore peu médiatisée, ou effectuer un travail de rédaction à destination de l’état-major d’un de ces grands groupes qui cherchent à détecter – avant leurs concurrents – une arme technologique nouvelle qui les rendra plus compétitifs. Les fin d’après-midi, voire les débuts de soirée, sont souvent l’occasion de pratiquer le fameux networking qui a fait la réputation de la Silicon Valley. Start-up qui veulent montrer juste un avant-goût de ce qu’elles font, clubs dont les membres se réunissent pour échanger des expériences ou seulement des idées, conférences technologiques : la liste des raisons qui justifient la pratique de ce sport favori de la région (et qui explique largement sa réussite depuis un demi-siècle) est quasi illimitée. En fin de journée, lorsque je ne suis pas en voyage, je passe impérativement du temps avec ma famille. Et après une courte nuit, je recommence. Dans un autre ordre, avec d’autres interlocuteurs – et presque toujours une bonne dose d’inattendu. Le tout agrémenté quelquefois d’un peu de tension nerveuse (il y a des impératifs, des imprévus, des circonstances qui ne se déroulent pas comme prévu), mais au moins j’ai le sentiment de choisir à peu près tout ce que je fais dans ma vie professionnelle. N’est-ce pas ce luxe qui explique que je ne vois pas le temps passer ?