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    La reconnaissance faciale

    La reconnaissance faciale

    Elle s'appuie sur la numérisationnumérisation des points caractéristiques du visage sur la base d'une photographiephotographie, constituant ainsi un tracé géométrique personnel.

    Lors du contrôle, une nouvelle photographie est réalisée, réduite elle aussi à ses points remarquables, puis comparée au gabarit mémorisé. Il existe aujourd'hui plusieurs méthodes d'analyse et de décomposition du visage en un ensemble de points spécifiques à chacun (certaines techniques utilisent la comparaison avec des « profils types »). La technique est aujourd'hui utilisée dans des univers relativement fermés (casinos, par exemple) mais pose plusieurs problèmes. Même si les logicielslogiciels d'analyse sont de plus en plus sophistiqués, un visage peut changer (barbe, moustachemoustache, lunettes) et l'image de contrôle doit être prise dans de très bonnes conditions pour être exploitable. Un changement d'angle, d'éclairage, un passage trop rapide... brouillent la prise de mesures. Non intrusive, elle peut éventuellement être utilisée à votre insu. Dans les applications à grande échelle, elle est souvent associée à des mesures complémentaires (main, par exemple).

    © Gregory F. Maxwell Wikipedia

    © Gregory F. Maxwell Wikipedia

    Les expérimentations menées à l'aéroport de Boston en 2002 dans le cadre de la lutte antiterroriste ont donné trop de mauvaises identifications pour être poursuivies. Des essais ont aussi été faits dans 19 États américains pour la vérification des photographies des permis de conduire. Mais le gouvernement fédéral ne s'avoue pas vaincu et les recherches continuent activement, comme l'a annoncé à l'automneautomne 2007 le Homeland Security's Science and Technology. Si la reconnaissance faciale automatique n'est pas encore à la portée des municipalités de France et de Navarre, la montée en puissance des ordinateursordinateurs risque de changer la donne dans les prochaines années.