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    Outre les méthodes adaptatives variées utilisées pour leur conception, les robotsrobots sont de plus en plus petits. Aujourd'hui, il existe des microvéhicules autonomes, si petits qu'ils se déplacent sur une pièce de monnaie bien qu'ils soient pourvus d'une caméra, d'un microphone, d'une liaison radio, de capteurscapteurs, etc. Zoom sur la microrobotiquemicrorobotique et la robotiquerobotique « molle ».

    Zoom sur la microrobotique et la robotique « molle ». La microrobotique est utilisée en médecine. © Andrea Danti, Shutterstock

    Zoom sur la microrobotique et la robotique « molle ». La microrobotique est utilisée en médecine. © Andrea Danti, Shutterstock

    Des robots de plus en plus petits...

    Cette miniaturisation à l'extrême vise à satisfaire les besoins croissants, tant civils que militaires, en matière de microdrones et porteporte sur de nombreuses variétés de robots autonomes à ailes battantes, inspirés du vol des insectesinsectes.

    Les robots deviennent miniatures ! © hizook.com

    Les robots deviennent miniatures ! © hizook.com

    L'objectif est de produire des robots de très petite taille, capables de surveiller leur environnement sans être eux-mêmes facilement repérables et capables de planer afin d'économiser leur énergie. Par exemple, à l'université de Berkeley (États-Unis), un insecte artificiel de 25 millimètres d'envergure s'inspire de l'aérodynamique de la drosophiledrosophile.

    La drosophile de <em>Berkeley University</em>. © DR

    La drosophile de Berkeley University. © DR

    Le groupe Interaction de l'Isir (Sorbonne Université) conçoit également des nanorobots inférieurs à 1 micromètremicromètre, visant à interagir dans un monde invisible aux humains. Plus spectaculaire encore, une équipe de l'université Cornell (États-Unis) a construit un hélicoptère de la taille d'une molécule, de l'ordre du milliardième de mètre, qui associe une partie motrice d'une molécule, l'ATPaseATPase, à des pales métalliques qui tournent quand on fournit de l'énergie au système. Dans un avenir proche, ces nanomachines se déplaceront peut-être à l'intérieur de nos cellules pour, par exemple, y apporter des médicaments spécifiques.

    Des microvéhicules (<em>Sandia National Laboratories</em>). © DR

    Des microvéhicules (Sandia National Laboratories). © DR

    Des robots de plus en plus mous

    L'une des innovations récentes en robotique consiste à concevoir des robots « mous » (soft robotics), inspirés des mollusquesmollusques.

    Les robots mous. © The Harvard Gazette, DR

    Les robots mous. © The Harvard Gazette, DR

    Ils ne risquent pas de blesser les utilisateurs, sont élastiques et déformables et peuvent même être conçus en matière biodégradablebiodégradable. Ils seraient également susceptibles de s'auto-réparer ou de s'auto-dégrader.

    Octobot est le premier robot totalement mou, fabriqué en 2016 par impression 3Dimpression 3D de siliconesilicone par l'université de Harvard (États-Unis).


    Fabriqué par impression 3D, le robot pieuvre Octobot conçu en 2016 à l'université de Harvard est dépourvu d'électronique et de batterie. Il se déplace sous l'effet d'une réaction chimique qui libère un gaz mis sous pression pour servir de propulseur. De tels robots pourraient servir à l'exploration et la surveillance des océans, voire à un usage militaire. © Harvard University

    Il se déplace et actionne ses huit tentacules de façon autonome par une réaction chimique qui propulse du gazgaz. Il n'a cependant à ce jour que 8 minutes d'autonomieautonomie...