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    Vers le disque holographique

    Vers le disque holographique

    Pour le Blu-RayBlu-Ray, l'avenir proche sera axé sur la recherche de la performance. Les fabricants assurent que sa capacité sera très vite extensible, en augmentant les couches d'écriture sur la surface du disque. Actuellement, ces couches sont au nombre de deux, mais elles vont rapidement tripler, quadrupler, se multiplier jusqu'à fournir 100-250 Go d'espace de stockage disponible.

    Les disques dursdisques durs d'entreprise seront également des outils d'avenir pour le stockage de données, avec une durée de vie annoncée de 50 ans. Dans moins de 2 ans, ces disques auront la capacité d'accueillir jusqu'à 1 To (Téraoctet) soit 1000 Go. Les bandes vidéos/audio feront elles aussi partie des outils de stockage de demain avec une capacité de stockage équivalente à celle du disque dur d'entreprise.

    Le disque holographique pour demain

    Mais le véritable successeur aux Blu-Ray et HD-DVDHD-DVD semble être le stockage holographique. En ce moment même, l'américain Inphase Technologies, allié à l'allemand Bayer Material Sciences AGAG (fabricant de polymères) et à un autre américain, le fabricant de supports magnétiques Maxell, finalise l'élaboration de « Tapestry » : un disque optique holographique d'une capacité de 300 Go, dont la sortie est prévue en fin d'année 2006. Soit quelques mois voire quelques semaines après la sortie des Blu Ray et HD-DVD. Effet d'annonce marketing ou avancée technologique précoce ?

    L'ECMAECMA (organisme de standardisation des formats vidéos/acoustiques et de l'information) a créé il y a plus d'un an une cellule dédiée au format holographique : Sony, IBMIBM, Philips, Hitachi, Panasonic, Toshiba , mais aussi Inphase et Optware.

    Le principe technologique est le suivant : un faisceau laser divisé en deux (faisceau « objet » et faisceau « de référence ») va écrire les données en trois dimensions dans l'épaisseur même du disque. Le faisceau objet traverse un écran à cristaux liquidesécran à cristaux liquides (ou modulateur de lumière spatiale) sur lequel sont représentées les données à stocker (pixelpixel noir pour un 0, pixel blanc pour un 1). Ce faisceau objet est ensuite dirigé vers un cristal photosensible. La rencontre entre le faisceau objet et le faisceau de référence va créer un motif d'interférence : l'hologrammehologramme.

    Image du site Futura Sciences

    Principale faiblesse de cette technologie de sauvegardesauvegarde : il est encore matériellement impossible de réinscrire des données sur le disque, le stockage est donc définitif. Mais jusqu'à quand ?