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    Le S-DMB, norme de diffusiondiffusion multimédia, dérive des principes technologiques du DMB. Cependant, sa particularité réside dans un réseau hybridehybride : afin d'éviter des problèmes de masquage inhérents aux transmissions satellites, un réseau de répéteurs terrestres (estimé à 15 000 en Corée du Sud) est couplé à un satellite géostationnairesatellite géostationnaire.

    Le S-DMB coréen

    Basé sur le CDMA (accès multiple par répartition en code - étalement de spectrespectre), le S-DMB coréen utilise la bande de fréquences Ku (12,214-12,239 GHz) en flux montant et la bande S (2,630-2,655 GHz) en flux descendant vers les mobilesmobiles. Le S-DMB met en œuvre le principe d'un réseau isofréquence (« Single Fréquency Network ») qui permet une utilisation plus efficace du spectre fréquentiel : satellite et répéteurs terrestres diffusent sur la même bande. Les problèmes d'échos multiples sont résolus grâce au CDMA (ou à des modulations type OFDMOFDM). Bien entendu les signaux doivent être synchronisés par une fréquence de référence GPSGPS. Les débitsdébits envisagés sont élevés (7 Mbps) pour des vitessesvitesses de déplacement importantes (jusqu'à 150 km/h).

    La Corée du Sud a vu déployer son service S-DMB dès avril 2005 par TU Media (SK Telecom) avec lancement du service en décembre. Contrairement au T-DMBT-DMB le service est payant pour un abonnement mensuel estimé à 10 euros pour 14 chaines vidéo et 25 radios. Fin 2005 les terminaux coutaient aux alentours de 500 euros et les prix ne semblent pas évoluer à la baisse rapidement...

    Le S-DMB européen

    En parallèle du S-DMB coréen, différentes expérimentations ont eu lieu en Europe afin de tenir compte des spécificités locales. La différence radicale repose sur la volonté européenne de diffuser le contenu S-DMB sur une couche 3G3G, donc du broadcasting compatible avec les terminaux UMTSUMTS actuels. Il nécessiterait également des répéteurs terrestres afin d'assurer des débits suffisants notamment à l'intérieur des bâtiments.

    Au niveau de la ressource spectrale, il est question d'utiliser les bandes IMT-2000/UMTS (1980 - 2010 MHz et 2170 - 2200 MHz). Ces bandes sont adjacentes aux bandes de l'UMTS terrestre, donc facilement intégrables dans le plan de fréquences d'un terminal UMTS.

    Ce système répond au besoin d'un système hybride en permettant d'allier la force d'un réseau point à point pour l'interactivité à celle du broadcasting pour la diffusion massive de contenu multimédia.

    En utilisant cette spécificité européenne d'un réseau 3G dynamique et en forte progression au niveau du nombre d'abonnés, les coûts de déploiement en seraient d'autant réduits, ainsi que ceux des terminaux

    Différentes expérimentations ont eu lieu eu Europe :
    • MAESTRO : tests menés à partir de janvier 2004 et actuellement terminés (consortium industriel mené par Alcatel Alenia Space) ;
    • MODIS : lancé en 2002 et qui a mené à la constructionconstruction d'un terminal mobile S-DMB ;
    • Et également : SATIN, RELY...