Après Visa, c'est au tour de Mastercard d'ouvrir la porte aux cryptomonnaies à la fois pour les clients et les commerçants. Mais le géant bancaire a choisi d'accepter uniquement quelques « stablecoins » et le Bitcoin, dont le cours flambe actuellement, n'est pas concerné pour l'instant.


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    Petit à petit, les cryptomonnaies gagnent en crédibilité, et deviennent de moins en moins virtuelles, puisqu'après Visa ou encore Paypal, c'est au tour de Mastercard d'intégrer certaines monnaies numériques sur son réseau. Mais, attention, comme Visa pour l'instant, son concurrent a décidé d'accepter uniquement des devises au cours stable, les « stablecoins », les seules qui répondent à leur cahier des charges.

    « Pour être tout à fait clair, toutes les cryptomonnaies actuelles ne seront pas prises en charge sur notre réseau », explique ainsi Raj Dhamodharan, vice-président du géant bancaire. Selon lui, une grande majorité de la centaine de cryptomonnaies en circulation doivent encore « resserrer leurs mesures de conformité, afin de répondre à nos exigences » et Mastercard souhaite que « les consommateurs et l'écosystèmeécosystème dans son ensemble commencent à se rallier autour des actifs cryptographiques qui offrent fiabilité et sécurité. »

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    Des dizaines de brevets sur la blockchain

    Même s'ils ne sont pas nommés, Bitcoin ou l'Ethereum, dont le cours flambe, ne sont donc pas pris en charge par Mastercard, et il faudra se tourner vers Tether, Gemini Dollar et bientôt Diem, la monnaie virtuelle de Facebook. Concrètement, les centaines de millions de clients de Mastercard pourront dépenser leur monnaie virtuellemonnaie virtuelle chez les millions de commerçants, que ce soit en ligne ou en boutique. À condition que ces derniers autorisent ce type de paiement, et c'est encore très rare.

    Pour être certain de l'origine de cet argentargent virtuel, mais aussi de son utilisation, Mastercard détient 89 brevets sur la blockchain et ils concernent par exemple des solutions pour garder les transactions cryptographiques privées, la vérification des paiements par carte de crédit, le traitement instantané des paiements par blockchain ou encore la façon de gérer les remboursements.