Après PLoS Biology, le collectif Public Library of Science a annoncé la naissance d'une nouvelle revue scientifique à comité de lecture pour l'automne : PLoS Medicine.

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    Ces revues, fondées sur le principe du libre accès sont accessibles gratuitement sur l'internet (les versions papiers elles demeurent payantes), contrairement aux groupes traditionnels d'édition comme Elsevier ou Springer qui facturent la consultation sur le Net. Ce sont les laboratoires auquels appartiennent les chercheurs dont les travaux ont été sélectionnés pour publication qui doivent s'acquitter d'une somme forfaitaire de 1 200 euros pour publication.
    Avec une publication scientifique de grande qualité, estiment les spécialistes, et des institutions qui incitent de plus en plus les chercheurs à publier en libre accès, il faudra cependant encore attendre quelques années pour voir si le modèle économique de ces revues est "convaincant".

    L'ISI (Institut for Scientific Information), qui recense quelques 200 revues en libre accès, vient de publier une étude sur leur impact. Mais pour l'instant aucune tendance claire n'émerge.
    L'ISI publie également un indicateur dénommé "Facteur d'impact" qui vise à mesurer l'impact des publications scientifiques sur la recherche en mesurant le nombre de citation auxquelles celles-ci donnent lieu.

    La revue (payante) Nature a lancé un grand débat en ligne sur le sujet de l'accès à la littérature scientifique .
    Notons enfin que GoogleGoogle a lancé un projet pilote en collaboration avec 17 grandes universités à travers le monde afin de permettre aux utilisateurs de faire des recherches spécifiques dans les documents disponibles au sein des archives des universités participantes. Les universités qui collaborent au projet doivent étiqueter leurs archives avec des métadonnées qui permettront à Google de proposer les résultats les plus pertinents.