Microsoft a rejoint dernièrement la coalition de grands partenaires du secteur privé qui soutient la stratégie mondiale de l'UNESCO visant à utiliser les technologies de l'information et de la communication (TIC) pour améliorer l'éducation et le développement social et économique dans le monde. Le Directeur général de l'UNESCO, Koïchiro Matsuura, et Bill Gates, Président et Architecte logiciel de Microsoft, ont signé un accord de coopération au siège de l'Organisation.

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    Réduire la fracture numérique : Microsoft et l'Unesco s'associent

    Réduire la fracture numérique : Microsoft et l'Unesco s'associent

    L'accord définit huit domaines dans lesquels l'UNESCO et MicrosoftMicrosoft vont travailler ensemble, en échangeant expériences, savoir-faire et projets de développement :

    ·Education et apprentissage ;
    ·Accès communautaire et développement ;
    ·Diversité et préservation culturelles et linguistiques ;
    ·Inclusion numérique et transfert de compétences ;
    ·Echange et promotion des meilleures pratiques en matièrematière d'utilisation des TIC pour le développement socio-économique ;
    ·Renforcement des communautés de pratique en ligne, y compris par le développement de contenus, le partage des connaissances et l'autonomisation par la participation
    ·Faciliter l'échange d'information et d'applicationsapplications logicielles ;
    ·Partage d'expertise et de stratégies.

    Les projets dans ces domaines entraîneront la coopération de partenaires très variés : secteur privé, secteur public et organisations intergouvernementales, ainsi qu'acteurs de la société civile.

    « Nous sommes ravis et nous félicitons de ce nouveau partenariat », a déclaré le Directeur général de l'UNESCO. « Il fournit à l'UNESCO une opportunité de mettre en pratique le partenariat stratégique international préconisé par les Nations Unies pour réduire la fracture numérique. ... Nous avons plus de chance d'accélérer le développement social et économique si nous travaillons ensemble que si chaque organisation travaille seule de son côté », a souligné Koïchiro Matsuura. « Nous savons que nous vivons dans un monde où la pauvreté, les conflits et l'exclusion détruisent l'espoir de beaucoup trop de personnes. ... L'utilisation efficace des technologies de l'information et de la communication peut jouer un rôle majeur dans la création des compétences humaines nécessaires à des moyens d'existence durables, notamment en soutenant l'éducation et l'apprentissage ».

    « Nous sommes honorés d'être le partenaire de l'UNESCO dans une telle initiative », a déclaré Bill GatesBill Gates. « Notre objectif commun est d'aider à supprimer les barrières qui empêchent l'inclusion numérique et de permettre aux gens tout autour de la Terre d'exploiter pleinement le potentiel de la technologie, à travers l'éducation et les programmes de développement de compétences, l'accès communautaire, et la préservation de la diversité culturelle et linguistique. La technologie est une ressource cruciale dans le monde d'aujourd'hui mais elle reste hors de portée pour des millions de personnes. Nous espérons jouer un rôle dans ce changement ».

    Le partenariat défini dans l'accord est stratégique parce qu'il est fondé sur l'échange de savoir et d'expérience plutôt que sur une donation. L'accord, par exemple, envisage la création de communautés du savoir, c'est-à-dire de communautés de pratiques en ligne, qui faciliteront la mise en commun des ressources intellectuelles indépendamment des barrières géographiques.

    L'accord souligne la nécessité de développer un programme de formation des enseignants sur la façon d'intégrer les TIC dans les salles de classe. L'intention est de fournir une aide et des points de comparaison mondiaux pour améliorer la qualité de formation des enseignants à l'utilisation des TIC Ce sera une initiative à plusieurs intervenants avec des partenaires fondateurs clés.

    La relation entre Microsoft et l'UNESCO n'est pas exclusive, et Koïchiro Matsuura a réaffirmé le soutien continu de l'Organisation à différents modèles de logiciels, tant propriétaires qu'open source, conformément au paragraphe 27 de la Déclaration adoptée à Genève l'année dernière par la communauté internationale lors du Sommet mondial sur la société de l'information.