Selon Rodolphe Buet, directeur du disque à la Fnac, interrogé par France Télévision "si 2003 a été une année difficile pour le disque, elle a aussi été la troisième meilleure année depuis 20 ans : le marché est en baisse de 10 à 15%, mais les dépenses de marketing ont parallèlement diminué de 27%", a-t-il fait remarquer.

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    Emule

    Emule

    "On dit que le marché des singles a chuté de 47% mais il faut aussi savoir qu'il y a eu deux fois moins de sorties".
    La baisse des investissements est-elle, cependant, une première conséquence de l'inflation des échanges de titres copiés ? Patrick Zelnik, président de l'Union des producteurs phonographiques français indépendants (UPFI), en doute. "On est allé au bout de la dictature du marché, il y a une résistancerésistance des consommateurs et des producteurs qui commence à se manifester." Pour Zelnik, qui n'est pas pour autant un partisan du P2P, l'inflation des dépenses en marketing expliquent la crise que traverse le marché du disque.

    Jérôme Roger, directeur de l'UPFI interviewé pour Grandlink : "s'il faut être sans concession avec la piraterie, il faut également être sans concession avec les causes profondes de la récession de l'industrie du disque"