Il existe aujourd'hui deux mondes totalement contradictoires dans l'univers des logiciels. Le monde des logiciels libres (Licence GNU) et celui des logiciels commerciaux. Ces deux types de logiciels se livrent une lutte inégale et s'affrontent sur tous les terrains. Mais quelles hypothèses peut-on résolument émettre quant à l'avenir de cette confrontation ? Quel sera le vainqueur, si vainqueur il y a ? Ou assistera-t-on plutôt à une convergence de ces deux mondes ?

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    FDLS2004 - L'avenir du monde des logiciels libres

    FDLS2004 - L'avenir du monde des logiciels libres

    Doté d'un leader incontesté MicrosoftMicrosoft de logiciels reconnus par tous les utilisateurs comme Internet Explorer, PaintPaint Shop Pro ou Norton Antivirus, l'ensemble des entreprises de logiciels commerciaux vendent leurs produits sur CD ou par téléchargement. Les sources ne sont bien entendu disponibles pour personne et le produit de la vente sert à rémunérer les développeurs et à investir dans de nouveaux logiciels permettant ainsi de développer parfois rapidement et efficacement des logiciels et d'assurer leur suivi sur plusieurs années.

    L'autre monde, surfe avec FireFox, utilise (souvent ?) des environnements LinuxLinux et se fait un malin plaisir à utiliser des logiciels libres clonesclones de célèbres logiciels commerciaux (OpenOffice par exemple, inspiré de la suite Microsoft OfficeMicrosoft Office). Le logiciel est disponible par téléchargement gratuitement et le code sourcecode source est téléchargeable par le premier venu, modifiable et redistribuable par qui le veut. Un logiciel abandonné par son créateur peut ainsi être repris et amélioré constamment par la suite par de nombreux programmeurs bénévoles. Bien souvent en effet personne n'est rémunéré et les programmes survivent grâce aux dons et au travail non payé des membres du projet.

    Ces exemples de gestion présentent des avantages comme nous l'avons vu, mais aussi des inconvénients.

    L'un des principaux problèmes avec les logiciels commerciaux, vient du fait que le logiciel n'est pas modifiable et adaptable à des besoins spécifiques. Une fois le logiciel acheté, un particulier ou une entreprise ne pourra jamais le modifier de manière légale. Ceci entraîne donc une perte d'efficacité. En outre lorsqu'une entreprise fait faillite ou lorsqu'un logiciel tombe en désuétude, aucun suivi n'est assuré pour corriger les bugsbugs ou améliorer le logiciel. Ainsi un projet ne peut être continué et doit être repris depuis le début par d'autres personnes, ce qui est une perte de travail conséquente.

    Mais le monde du libre n'est pas exempt de reproches non plus. Les logiciels qui sont fournis gratuitement peuvent faire de la concurrence aux logiciels commerciaux, et ainsi mettre au chômage des programmateurs ou développeurs. Mais le libre peut aussi priver certaines sociétés de bénéfices et de rentrées d'argentargent nécessaires pour des investissements. En outre, seules les grandes entreprises ont le pouvoir d'influencer les orientations technologiques et de créer des standards. Privé d'une partie de ces dernières, le monde informatique serait moins encadré, voire moins dynamique mais peut-être plus libre ...

    Alors où allons nous ? Vers un monde informatique entièrement libre ou vers un statu quo ? Il n'y a aujourd'hui pas encore de réponse à cette question. Néanmoins certains signes nous montrent qu'une convergence est possible et assez probable, et ceci pour concilier les avantages des deux modes de pensée : Microsoft, pionner des logiciels commerciaux commence à discuter pour ouvrir une partie des sources de ses logiciels, notamment pour les administrations; à l'opposé des distributions Linuxdistributions Linux, pionnier de l'OpenSource, deviennent payantes (Mandrake par exemple...).