Le Roi du Spam Stanford Wallace vient d'être condamné par une cour américaine à payer quatre millions de dollars. Il était accusé d'avoir infecté des PC à l'aide d'un logiciel publicitaire chargé de... vendre l'antidote ! Sa condamnation est la dernière d'une série exemplaire aux États-Unis.

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    Amende record pour le Roi du Spam et son faux antidote

    Amende record pour le Roi du Spam et son faux antidote

    Stanford "SpamFord" Wallace, jadis autoproclamé "Roi du Spam", n'en fini pas de faire parler de lui. Après les fax publicitaires sauvages au début des années 1990, puis ses démêlées avec la Justice à la fin de la décennie (30 millions de spam envoyés par jour), Stanford Wallace s'est fort naturellement intéressé au nouvel El Dorado de l'escroquerie en ligne : les adwares.

    Avec sa société SmartBot.net Inc, Wallace aurait infecté à tour de bras les PCPC d'internautes mal informés, très probablement à l'aide des désormais tristement classiques fausses pages d'analyse antispywares. L'objectif, bien sûr, est de vendre ensuite le logiciellogiciel "désinfectant" (et surtout ré-infectant !), en l'occurrence la paire "Spy Wiper" et "Spy Deleter"

    Aujourd'hui, la FTC (organisme du commerce et de la concurrence aux Etats-Unis) a obtenu la condamnation de Stanford Wallace et de sa société. Il devra payer une amende de quatre millions de dollars, acquis frauduleusement grâce à la vente de ses fausses potions miracles logicielles. La société, en outre, sera surveillée par la FTC pour s'assurer que Wallace tient sa promesse de ne plus se livrer à de telles pratiques.

    Cette condamnation est la dernière d'une récente série aux États-Unis, qui a notamment vue un jeune escroc de vingt ans jugé pour avoir exploité un réseau de PC ZombiesPC Zombies, AOL obtenir l'autorisation de dépouiller un spammer et, plus récemment, deux distributeurs d'adware liés à Stanford Wallace être condamnés à cesser leurs activités et, pour l'un d'entre eux au moins, de rendre l'argentargent ainsi amassé.