"Peer-to-Peer, piraterie ou nouveau modèle économique ?" s'interroge l'Adami.
La société française de gestion collective des droits de propriété intellectuelle des artistes interprètes a récemment publié sur son portail (www.adami.fr) un avis sur les réseaux peer-to-peer (poste à poste) d'échanges directs et gratuits de fichiers audio et/ou vidéo entre internautes.


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    L'Adami propose une licence légale pour le P2P

    L'Adami propose une licence légale pour le P2P

    Feu Napster 1, Kazaa et Morpheus comptent parmi ces réseaux. Ils sont tous très critiqués par les organisations de défense de l'industrie du disque, du SNEP en France, à la CRIA au Canada, en passant par la RIAA aux Etats-Unis. Cette dernière, depuis septembre 2003, a poursuivi près de 3000 internautes accusés de copie illégale de fichiers musicaux.

    Pour sa part, l'Adami reconnaît que les sites P2P connaissent "un développement sans précédent depuis deux ans", et qu'après l'industrie musicale, "c'est au tour de celle du cinéma d'être touchée."

    "Comme tous les ayants droit, l'Adami s'inquiète de voir des millions de fichiers musicaux ou audiovisuels s'échanger sur InternetInternet sans que les artistes qu'elle représente ne perçoivent la moindre rémunération", a précisé la direction de la société de gestion dans un communiqué.

    Toutefois, "consciente du fait qu'il est probablement impossible de mettre fin à ce phénomène, l'Adami souhaite que le législateur décide la création d'une licence légale, redevance qui serait perçue auprès des fournisseurs d'accès à Internet, afin de rémunérer l'ensemble des ayants droit."