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    Selon les "majors" de l'industrie du disque, le piratage aurait entraîné une baisse de 10% de leurs ventes en 2001. Aussi ces entreprises souhaitent-elles de plus en plus utiliser une technologie qui empêche l'enregistrement illicite de leurs oeuvres musicales. Or une telle technologie ne peut faire la différence entre l'acquéreur légal d'un CD qui souhaite faire une copie sur le disque dur de son ordinateurordinateur et un pirate copiant une oeuvre musicale à des fins lucratives. Les pionniers du CD comme Sony Electronics et Philips sont inquiets et ne veulent plus accepter que le logo "CD" apparaisse sur des produits protégés. Tiraillé entre les deux camps, un fabricant de lecteurs MP3 comme Sonicblue possède une filiale, Diamond Multimedia Systems, qui, en 1999, a fait l'objet d'un jugement favorable de la part d'une des grandes Cours d'appel des Etats-Unis quant à la non-utilisation de la protection des oeuvres musicales. Cette Cours d'appel a estimé en effet que les consommateurs sont libres de procéder à un "déplacement spatial" de toute propriété personnelle.